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MONSTRY (1993)

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MONSTRY (1993) dans Cinéma bis 17042601104015263615000933

MONSTRY (1993)

Réalisation : Sergey Kuchkov

Scénario : Sergey Kuchkov

Musique : V. Duricin

Chef opérateur : Aleksandr Krupnikov

Interprètes : Vladimir Antonik, Georgiy Nikolaenko, H. Rudoplavov, E. Safari, Boris Shcherbakov, T. Sopolev…

Si vous avez aimé LES CHRONIQUES DE TCHERNOBYL (2012, Chernobyl Diaries), MONSTRY de Sergey Kuchkov ne vous dépaysera pas. Évidemment, petit budget oblige, les effets spéciaux sont plutôt en dessous d’un certain seuil de crédibilité, ce qui donne de faux airs de nanar à cette série B russe qui lorgne vers le cinéma post-atomique de Bert I. Gordon. De plus, à aucun moment, ce film russe ne désigne clairement la centrale nucléaire de Tchernobyl comme lieu de l’intrigue, bien que ce soit tout de même très évident. Une résultante du récent éclatement de l’empire soviétique et une production cinématographique plus libre, privatisée, et moins régie par une censure sclérosée ?

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L’intrigue : Après un accident dans une centrale nucléaire des choses étranges commencent à se produire: les animaux comme les rats deviennent de plus en plus gros et de plus en plus grands, et attaquent les êtres humains…

17042601152515263615000949 dans TrapardDe bout en bout du film, on suit une équipe cinématographique visitant une zone militairement cloisonnée et dont la radioactivité semble avoir modifiée tout l’environnement alentour. On alterne entre une ambiance paranoïaque de projet secret gouvernemental et des attaques d’animaux démesurés en superposition d’images, ou simplement en latex.

Au final, toute russe que soit cette série B, dont les comédiens parlent la langue de Dostoyevski, le résultat donne un film d’horreur assez fun qui aurait très bien pu être tourner par un nanardeur italien comme Bruno Matteï ou Joe D’Amato. Une bonne surprise pour qui aime le cinéma bis inédit.

- Trapard -


VAISSEAUX SF : LE TRANSPORCHERIE

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VAISSEAUX SF : LE TRANSPORCHERIE dans Science-fiction 13061310034815263611288456

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TRANSPORCHERIE

Le légendaire Transporcherie accueille à son bord un équipage de porcs constitués du Commandant Jean Bondyork, du professeur Enrico Chonaille (l’énigmatique professeur latino-sinoslave) et de la sulfureuse Peggy au caractère de cochon.

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Traversant l’espace d’un bout à l’autre de l’univers, nos héros vivent de folles aventures à bord du Transporcherie, tout en prenant soin de ne jamais laisser aucune cochonnerie sur les rares mondes 17050510205515263615021109visités. Malgré leur tempérament bien trempé, ils évitent de justesse bien des accidents et autres catastrophes stellaires. Ils rencontreront même un jour Luke Skywalker, Jedi en devenir, dans une galaxie lointaine, très lointaine.

Du vaisseau Transporcherie on ne sait que peu de choses en dehors du fait qu’il s’agit véritablement d’un vaisseau de gros cochons dans l’espaaaaaaaace !

- Morbius -

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Autres vaisseaux présentés dans la catégorie Vaisseaux SF :

Croiseur C-57D / Valley Forge / Discovery One / Fusée du Choc des Mondes /Astroforteresse Galactica / Aigle / Nostromo / Andromeda Ascendant / Serenity /Jupiter 2 / Moya / Vaisseau de Les Premiers Hommes dans la Lune / Lexx / USS Enterprise NCC-1701-D / Destinée / USS Cygnus / Soucoupe de Klaatu / Tardis /Starfury / Liberator / Viper / Thunderbird 3 / Excalibur / Starbug / Vaisseaux des Visiteurs / Sulaco / Event Horizon / BTA Fighter / Odysseus / Moonbase Interceptor /Thunder Fighter / Vaisseau martien /Prometheus / Vaisseau du film Le Guerrier de l’Espace / Nell / Vaisseau du film Explorers / Vaisseau-mère de Rencontres du Troisième Type / Vaisseau du capitaine Yop Solo / Vaisseau de Flesh Gordon / Gunstar / Rodger Young /Liberty 1 (Icarus) / Vaisseau des Maîtres du Temps / NSA Protector / Vaisseau darien / Vaisseau de Saturn 3 /Valkyrie / Ajax / Orion III / Vaisseau d’E.T. / Vaisseau de The Thing / Avalon

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ROBOT-COOL (44) : ROBOTS DE PYRITE

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ROBOT-COOL (44) : ROBOTS DE PYRITE dans Cinéma 13061309574815263611288444

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Les robots de Pyrite Defense Company ont une apparence plutôt menaçante, mais leurs apparitions sont extrêmement brèves et nocturnes. C’est sûrement ce qui leur donne cet aspect cool et énigmatique. Il n’apparaissent que lors de batailles spatiales, le bas du torse inexistant, un peu comme les Cylons de GALACTICA. Mais là où les créateurs de la fameuse série de SF des années 80 jouaient sur les reflets luisants de l’armure chromée des Cylon, Roland Emmerich préférait enfoncer les robots-pilotes de son MOON 44 (1990) dans une certaine pénombre.

17050708412315263615023881 dans Science-fictionL’intrigue : En 2038, les ressources naturelles de la Terre sont quasiment épuisées et la lutte est âpre pour s’approprier les dernières portions minérales disponibles sur les autres planètes. Des corporations se créent. Lorsque l’une d’elle voit disparaître ses robots, elle fait appel à des prisonniers pour la défendre. Au sein de l’équipe, la tension monte…

C’est le créateur de SF/X allemand, Volker Engel, qui est à l’origine des effets visuels et des robots de MOON 44. C’est d’ailleurs sa première participation à un long-métrage. Et même si certains limitent le film d’Emmerich à un simple mélange sans originalité d’OUTLAND et de BLADE RUNNER, c’est peut-être cette comparaison qui fait honneur au travail de Volker Engel. Surtout pour un film ouest-allemand du tout début des années 90. Par la suite, Engel accompagnera d’ailleurs Emmerich sur la plupart de ses projets de science-fiction hollywoodiens jusqu’à GODZILLA.

- Trapard -

Autres vedettes de la catégorie Robot-Cool :

 Robby / Maximilian / Hector / Gort / Twiki / Cylon / Maria / Robot (Perdus dans l’Espace) / V.I.N.CENT / Tobor / Robot de Silent Running / Androïde de MondwestC-3PO et R2-D2 / Terminator / Data / Androïdes de THX-1138 / Robocop / Steve Austin et Jaimie Sommers / Numéro 5 / Ilia / Robot-John / Nono / WALL-E / Robot Bikini / A.P.E.X. / Peepo / Chalmer / REM / Servante du Gardien / Danguard Ace /Géant de Fer / Protector 101 Killbot / Robot de Total Recall (2012) / Mechagodzilla / Zero / Inspecteur Gadget / MARK 13 / AMEE / Goldorak / Robot Sentry / Marvin / Olga / Questor / Robot de Xenogenesis

Robot « cool » ou « craignos » ?

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BLADE RUNNER 2049 : LA BANDE-ANNONCE OFFICIELLE

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Magnifique bande-annonce de BLADE RUNNER 2049, suite du chef-d’œuvre de Ridley Scott réalisé en 1982. Ce sera dur, très dur de rivaliser avec l’original, mais est-ce la volonté de Denis Villeneuve ? En tout cas Ridley affirme que le film du réalisateur canadien sera meilleur que le sien. C’est gentil, mais j’ai du mal à y croire, sincèrement, même si je ne remets aucunement en question les qualités de Denis. En attendant on retrouve beaucoup de belles images qui faisaient de BLADE RUNNER un film unique, et une musique synthé qui reprend le thème de Vangelis en le retravaillant quelque peu. C’est beau. C’est prometteur tout ça…

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ALIEN COVENANT : LA CRITIQUE

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ALIEN COVENANT : LA CRITIQUE dans Cinéma 17051306114115263615038539

Réalisateur : Ridley Scott

Acteurs : Michael Fassbender, Katherine Waterston, Danny McBride…

17051306354715263615038550 dans Di VinzL’une de mes sagas favorites revient et continue avec ce 6ème film, 2ème opus du prequel initié par PROMETHEUS en 2012. Malgré ses défauts, on retrouve dans PROMETHEUS l’inspiration de Ridley Scott, qui eut l’audace de proposer autre chose que du ALIEN traditionnel. Il promettait une autre histoire, posait d’autres enjeux en imaginant une possible explication sur les origines de l’humain ; il innovait en instaurant une nouvelle direction, tant artistique qu’en terme de « genre », il laissait entrevoir tout autre chose que ce à quoi on s’attendait… Mais je vous le dis, nous avons tous été floués par le réalisateur visionnaire. Ne vous y trompez surtout pas, la trame des Ingénieurs ne représente qu’une toile de fond et la nouvelle direction prise par Ridley Scott n’était qu’un prétexte pour nous ramener doucement à ses premières amours… Oui, nous sommes bel et bien dans ALIEN !

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Visuellement magnifique, ALIEN COVENANT est servi par une direction artistique sans faille. Le film est beau à regarder, parfois très beau. Il y a cette propreté de l’image, cette netteté, un effet amplifié par des cadrages fixes, des balayages qui ne vous brusquent pas, un montage assez alangui sans en devenir flemmard pour autant. La plupart des plans sont en effet très soignés et l’ensemble du film est graphiquement doux et agréable. Même lors des – trop – rares scènes mouvementées, dont une particulièrement épique, les enchaînements sont très fluides et servent la beauté de l’action de façon magistrale. On sentira juste une petite faiblesse lors du final, comme si Ridley avait traité cette scène sans prendre le moindre risque de réalisation.

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Vient ensuite le scénario. On se retrouve dix ans après les événements de PROMETHEUS : le vaisseau Covenant et ses quelques 2000 passagers en stase est en partance pour une planète habitable afin d’y établir une colonie (ce qui n’est pas sans rappeler le pitch du dernier Mass Effect). Ils ont quelques soucis en chemin et l’équipage reçoit une transmission venant d’une autre planète potentiellement 17051306334215263615038549habitable elle aussi. Intrigué par la transmission, l’équipage dévie de sa direction initiale et met le cap sur ce nouveau monde où ils trouveront bien des surprises.

Alors oui, la première partie du film a un air de déjà vu : on nous présente l’équipage, ils mettent pied à terre sur une planète hostile et il leur arrive des petits problèmes de rien du tout, comme par exemple une infection par un agent mutagène potentiellement très mortel. Assez classique dans sa construction, cette première partie n’est pas sans rappeler l’atmosphère du début du HUITIÈME PASSAGER à son époque, ce qui est bien entendu un beau compliment, mais ce qui peut aussi être un reproche si l’on considère l’absence d’innovation, de nouveauté, qui avait fait le sel de l’épisode précédent. Peut demeurer un sentiment de redondance, j’ai pour ma part retrouvé cette atmosphère avec grand plaisir.

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La seconde partie rejoint clairement les intentions du premier opus en articulant son propos autour de David, seul rescapé du Prometheus, qui devra composer avec l’équipage du Covenant dont Walter, un androïde de modèle dernière génération aux capacités techniquement supérieures à celles David mais plus bridé au niveau des émotions. Dans aucun film ALIEN les androïdes de Weyland n’avaient été aussi bien traités, ce qui est un double point positif car jamais un androïde n’a eu un rôle aussi important. Walter et David nous offrent un duo inédit : le premier est attachant, le second devient 17051306472315263615038552accessoirement l’un des plus vils antagonistes de toute la saga. Quoi qu’il en soit, la continuité avec PROMETHEUS est assurée et l’enchaînement des deux films est cohérent. Ridley Scott nous fait prendre conscience que le premier n’était pas si mystérieux, que nous sommes passés à côté du sujet. Oubliez vos questions sur l’origine de l’humanité, on est dans ALIEN ! Je ne saurais affirmer avec certitude que Ridley Scott ne mijote pas autre chose mais il me semble que le rapport entre les Ingénieurs et les humains n’est pas et n’a même jamais été un enjeu. C’est une toile de fond, certes très intrigante, mais qui reste au service des aliens.

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Niveau Xénomorphes justement, on est plutôt servi. Ils sont carrément violents et l’hémoglobine n’est pas rare ! On retiendra une scène de décollage absolument dantesque et de belles morts dans la tradition de la saga. Le casting n’est pas exceptionnel mais fait le boulot : Fassbender fait face à lui-même de façon malfaisante en jouant deux androïdes différents, plutôt une bonne performance dans la lignée de ce qu’il sait faire. Danny McBride se démarque en nous livrant une interprétation à l’opposé de son jeu habituel ce qui est assez surprenant.

17051306504715263615038553Dans l’ensemble ALIEN COVENANT est donc une réussite de mon point de vue, de part son classicisme maîtrisé, cependant le film n’est pas exempt de défauts. En premier lieu vient l’absence du côté horrifique originel, qu’on retrouvera plus dans le jeu Alien Isolation que dans ce ALIEN COVENANT. Si du HUITIÈME PASSAGER COVENANT emprunte beaucoup à la première partie, la seconde n’a que peu à voir. Le final me semble complètement bâclé. Quand l’hommage aux prédécesseurs se transforme en une scène trop prévisible (cf. : LE RÉVEIL DE LA FORCE), c’est que le réalisateur reste dans une zone de confort par manque d’inspiration ou par facilité. Mais si c’est pour faire moins bien, autant s’abstenir. J’ai en effet trouvé cette scène à des années lumière des scènes finales des premiers films. Ce petit manque d’intensité à la fin, c’est sûrement là où pêche Ridley Scott dans PROMETHEUS et dans COVENANT. Le premier rôle féminin n’y est pas étranger : Katherine Waterston n’est pas à la hauteur de Noomi Rapace dans PROMETHEUS, elle-même loin d’égaler Sigourney Weaver en son temps. C’est tout de même assez regrettable quand on connait le personnage qu’est Ripley et à quel point il a marqué cette saga de ne pas avoir un personnage et une interprétation féminine de même acabit. Un personnage féminin fort renverrait à Ripley et représenterait indubitablement un plus. Les autres personnages quand à eux manquent de profondeur puisque tout ou presque concerne David, ils ne sont donc là que pour mourir un par un sans même qu’on se rappelle leur nom.

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En résulte un film qui peut paraître trop classique (dans le sens péjoratif du terme cette fois), alternant entre action et dialogue sans jamais vraiment emballer son propos, ceci afin de, je pense, continuer à assurer une continuité avec le prochain volet qui s’annonce quand même pas mal. Bien que j’ai été tenu en haleine tout du long, on peut reconnaître que le dosage est assez irrégulier et que ça manque de substance. On rejoint ici ce sentiment de déception, d’inachevé qu’avait laissé PROMETHEUS. De même, il y a de légères incohérences et facilités qui m’ont titillées, comme ce fut le cas dans 17051306545315263615038554PROMETHEUS bien que cette fois-ci elles relèvent plus du détail (les capsules de stase qui se trimbalent dans tous les sens, elles sont accrochées à des cintres ou quoi ? Il y a des gens là-dedans ! Un vaisseau ça tremble ! Surtout si on le précipite dans une tempête atmosphérique ! Fixez-moi ces capsules de stase bon sang ! Puis il y a celle qui enferme sa pote et qui fait tout péter en tirant partout, ou l’autre là, ouiiii c’est ça, regarde dans l’œuf, c’est une très bonne idée ! Il y a un gros truc visqueux qui bouge mais ne t’inquiète pas ça te fera rien c’est très gentil ! C’est pas comme si vous veniez de vous faire attaquer par deux Aliens y a même pas une heure, ou que tu me connaissais pas du tout, ou que j’avais pas l’air d’un gros psychopathe sorti tout droit d’un film de Shyamalan ! Hé pour un Commandant tu m’as l’air bien con toi dis-donc ! Le Commandant: « Bon les gars, on est sur une lointaine planète inconnue, donc regardez où vous mettez les pieds et surtout, surtout ne sniffez pas les plantes ! Parce-que la dernière fois, le sergent a sniffé une plante, on a eu des problèmes! »). Non vraiment ce sont de menus détails…

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Malgré les premiers retours négatifs que j’ai pu lire, rien ne saurait gâcher mon plaisir ! ALIEN COVENANT fait mieux que PROMETHEUS à tous les niveaux, il propose un retour aux origines à travers la continuité de cette nouvelle trilogie ! Le traitement de David en tant qu’androïde de Weyland Industries est plus profond que tout ce qu’on a pu voir dans ALIEN, les Xénomorphes sont bien foutus, le visuel est tueur et on suit les mésaventures de ce nouvel équipage avec intérêt. Je conçois ses défauts mais il n’effacent pas le travail de Ridley Scott qui du haut de ses 80 ans sait encore faire de bons films. Faites-vous votre propre avis et laissez un commentaire !

- Di Vinz -

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Autres articles de Di Vinz :

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ROBOT-CRAIGNOS (102)

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ROBOT-CRAIGNOS (102) dans Cinéma bis 13061310000015263611288446

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Ce minuscule robot-aspirateur recouvert de plastique ne ressemble à rien. Ou disons qu’il ressemble à n’importe quel robot actuel, et qu’il semble assez anachronique pour un film d’anticipation. Mais il permet de donner le ton de cette bonne série B mi-cyber-punk, mi-post-apocalyptique. Le début de MINDWARP (1992) aka BRAINSLASHER de Steve Barnett, présente une cité futuriste complètement aseptisée et informatisée, la suite étant le versant de la médaille…

L’intrigue : En 2037, les habitants de la Terre, confinés dans une biosphère stérile, passent la plupart du temps reliés à un programme ordinateur qui nourrit leurs rêves. Comme ce contrôle sur l’esprit la révolte, Judy est exilée dans une région dévastée – le monde réel – où vivent des fanatiques religieux et des mutants cannibales…

Aux contrées de L’ÂGE DE CRISTAL (1976) et de CIRCUITRY MAN (1990), MINDWARP est loin d’un blockbuster post-apocalyptique avec Kevin Costner (THE POSTMAN, WATERWORLD). Le budget semblant assez limité et les décors se limitant à beaucoup de plans serrés. Et pourtant, Bruce Campbell, sans ses habituels cabotinages, est un très crédible guerrier solitaire du futur affrontant des hordes de mutants. Il devient aussi un Adam occasionnel, bien que le chef des mutants, joué par l’excellent Angus Scrimm, convoite lui-aussi la virginale Judy (Marta Martin).

Pour en revenir à notre robo-vap qui n’apparait qu’au tout début du film, il est assez bavard et circule sans cesse dans les jambes de Judy, ce qui ne manque pas de l’énerver.

- Trapard -

Autres vedettes de la catégorie Robot-Craignos :

Robot de Target Earth / Robot de Devil Girl from Mars / Robot de The Phantom Empire / Robot de The Robot vs. the Aztec Mummy / Robot de Vanishing Shadow /Robot de The Phantom Creeps / Robot de Undersea Kingdom / Robot de Superman (serial) / K1 / Ro-Man / Muffet / Robox / Robot géant des amazones de Star Crash / Robot de Flesh Gordon / 2T2 / Robot de Giant Robot / Gog / Kronos /Robot de The Space Giants / Robert / Wiki / Robots de The Lost Saucer / Robot de L’Invasion des Soucoupes Volantes / Jet Jaguar / Elias / QT-1 / Andy / Dot Matrix / Robot de The Goodies / Torg / Kryten / Robot de Dünyayi Kurtaran Adam /Robot de L’Homme Mécanique / Robot de Supersonic Man / Robot de Cosmo 2000 / Mechani Kong / Sparks / Robots de Ice Pirates / Maria (de Roboforce) / K-9Robot de The Bowery Boys Meet The Monsters / Robot de First Spaceship On Venus / « Friend » / RUR / Crow T. Robot, Gypsy & Tom Servo / Q / Tic Tac /Robowar / Robot de Frigia / Mark 1 / Kip / Doraemon / Robot de Métal Hurlant Chronicles /  Moguera / Robot de Galaxis / IG-88 / Stella / Metalogen Man / Tor /Robot de Superman Contre les Robots / Robot de Lost City / Robot de Supercar /Robot des Thunderbirds / Robot de Alien Armaggedon / Robot de Ikarie XB-1 /Robot de la série TV Superman (1951) / RuR (2) / Roscoe / Robots de Star Odyssey / Robot de La Edad de Piedra / Robot de l’épisode de La Quatrième Dimension : Oncle Simon / Stelekami / Auto / Eyeborgs / Astrul / Robot de Booby Trap / Vindicator / Robot de Bad Channels / Robots d’Alpha Cassiopée / Peebo / Robots de Super Inframan / TARS / Endhiran / Tor / Robot de Blake’s Seven / Vector & Hector / Robot des Arkonides / Robot de Yilmayan Seytan /Robots de La Guerre des Robots / Tau Zeta / Robot de L’Île aux Naufragés / Xar / JANIS 414 & BIO 2100 / Robot de Las Luchadoras contra el Robot Asesino / Robot de 3 Süper Adam / Robot de Klaun Ferdinand  a Raketa / SAM-104 / Robot de Moontrap / Decapitron / Vak & Krel

Robot « cool » ou « craignos » ?

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PROTEUS (1995)

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PROTEUS (1995) dans Cinéma bis 17052308291815263615055654

PROTEUS (1995)

Réalisateur : Bob Keen

Scénario : John Brosnan

Musique : David A. Hughes, John Murphy

Montage : Liz Webber

Directeur de la photographie : Adam Rodgers

Interprètes : Craig Fairbrass, Toni Barry, William Marsh, Jennifer Calvert…

Pays : Angleterre

17052308312115263615055655 dans Science-fiction

J’ai été très étonné en regardant PROTEUS, un DTV anglais du réalisateur Bob Keen, que je viens d’acheter à un destockage de l’un des deux irréductibles derniers vidéoclubs du Grand-Nouméa (Koutio et Normandie). La jaquette du DVD ne m’inspirait d’ailleurs pas grand chose, alors que l’affiche originale est nettement plus belle, bien que très inspirée de celle de PROPHECY, LE MONSTRE (1979) de John Frankenheimer. Avec un petit côté satanique en plus, inhérent au sujet de PROTEUS. Et comme je venais de voir, il y a à peine deux semaines de cela, le nanar italien PLANKTON (1994) de Massimiliano Cerchi tourné un an auparavant, j’y ai découvert un prétexte scénaristique totalement identique. Mais je ne connaissais pas du tout, il y a peu, cette petite vague tardive de séries B post-LEVIATHAN, dont voici un nouvel opus pour le « rayon bisseries » des Échos d’Altaïr.

L’histoire : Après que leur bateau ait explosé, six trafiquants de drogue trouvent refuge sur une plate-forme pétrolière. Déserté, l’endroit abrite en réalité un laboratoire de recherches génétiques ultra-secrètes. Convaincu de l’imminence du danger, le groupe décide de s’en aller, mais trop tard…

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Évidemment, la créature et son origine ne sont pas identiques dans PLANKTON ni dans PROTEUS, bien qu’on retrouve le même rapport aux troubles psychotiques engendrées par ses attaques. Et le film de Bob Keen est d’un tout autre niveau : acteurs convaincants (les actrices n’ont pas besoin d’être en bikini), bon suspense, meilleurs effets spéciaux avec une créature gigantesque et intéressante avec sa face de requin montée sur un corps humanoïde. Même les rebondissements sont au programme tout le long du métrage, puisque la créature a tendance à passer de corps en corps pour posséder tel ou tel individu, un peu à la manière de HIDDEN (1987) de Jack Sholder.

Bien que PROTEUS se regarde sans trop d’ennui, le film reste néanmoins une série B bas de gamme. On est encore loin d’un blockbuster comme PEUR BLEUE (1999, Deep Blue Sea) de Renny Harlin, qui quatre ans après lancera la mode du Shark Movie et fera disparaître par la même occasion toutes les hybridations bisseuses post-LEVIATHAN. Mais il y a pire…

- Trapard -

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CRITIQUE EXPRESS : INDEPENDENCE DAY : RESURGENCE

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Di Vinz se lance pour une séance de rattrapage critiques ciné. Rendez-vous est donné tous les deux jours sur le blog, qu’on se le dise ! Aujourd’hui :

CRITIQUE EXPRESS : INDEPENDENCE DAY : RESURGENCE dans Cinéma 17052707040415263615062449

INDEPENDENCE DAY : RESURGENCE 

L’histoire : Nous avons toujours su qu’ils reviendraient. La Terre est menacée par une catastrophe d’une ampleur inimaginable. Pour la protéger, toutes les nations ont collaboré autour d’un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Mais rien ne peut nous préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l’ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peuvent sauver l’humanité de l’extinction. (allocine.fr)

Réalisateur : Roland Emmerich

Suite du cultissime film de Roland Emmerich, réalisé par ce même réalisateur, RESURGENCE reprend plusieurs acteurs du casting d’origine que l’on retrouve avec grand plaisir en y ajoutant quelques nouvelles têtes dont notre française Charlotte Gainsbourg.

La carte de la démesure est jouée : les vaisseaux sont encore plus grands, l’action encore plus dantesque, le scénario encore plus tiré par les cheveux. Mais… les extraterrestres sont aussi encore plus débiles… Ce qui donne lieu à un film carrément WTF, presque – je dis bien presque – divertissant.

17052707071815263615062450 dans Di Vinz

Que garder de ce film si ce n’est sa scène finale aux airs de STARSHIP TROOPERS, avec cette sorte de reine alien de trente mètre de haut ? Une scène plutôt granguignolesque par ailleurs. Pas grand chose hélas. Tout est trop cliché, les acteurs sont aux pâquerettes, on est dans une série B quoi. Malgré les retours de Jeff Goldblum et de Bill Pullman (pas de Will Smith à l’horizon ? c’est ballot) on nous propose du déjà vu, clairement, mais en encore plus grand et en « mieux fait » (le syndrome du RÉVEIL DE LA FORCE, encore). Ce dernier point reste néanmoins largement discutable car pour la première fois je n’ai pas été particulièrement saisi par la proposition visuelle de Roland Emmerich alors qu’il s’agit habituellement d’un point fort dans ses films. Là, on a vraiment du blockbuster lambda de chez lambda. Le réalisateur semble en bout de course, difficile de sauver cette suite fade et laissant un goût amer. Le premier opus m’ayant marqué, j’en attendais bien plus.

Note : 07/20

- Di Vinz -

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LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE

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LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE dans Science-fiction 14012708415615263611933240

THE FANTASTIC JOURNEY, titre original de ce VOYAGE EXTRAORDINAIRE, est une série télévisée de SF américaine créée en 1977 par Bruce Lansbury. Celle-ci ne dura que dix épisodes d’environ 50 minutes chacun. Elle narrait les aventures d’un petit groupe de rescapés sur une île étrange perdue dans le Triangle des Bermudes…

17052801544415263615063582 dans Série TV

En 1977, j’avais seulement 11 ans et je me souviens très bien de cette série qui me fascinait par ses histoires. C’était un rendez-vous que je ne manquais jamais pour plusieurs raisons. La première étant que je m’intéressais déjà à l’ufologie et aux grands mystères du monde, tel ce fameux Triangle des Bermudes qui a un peu perdu de son aura aujourd’hui ! La seconde était liée à ma passion pour le Fantastique 17052801574915263615063583et la Science-Fiction, à une époque où l’on pouvait également suivre les épisodes de COSMOS 1999, L’HOMME QUI VALAIT TROIS MILLIARDS, SUPER JAIMIE, L’HOMME DE L’ATLANTIDE sur une télévision calédonienne encore en noir et blanc, laquelle allait cependant très vite passer à la couleur. Enfin, la troisième raison était que j’appréciais beaucoup ce jeune acteur Ike Eisenmann (LA MONTAGNE ENSORCELÉE, LES VISITEURS D’UN AUTRE MONDE…) que l’on retrouvait alors un peu partout au cinéma et à la télévision, et auquel je m’identifiais assez facilement malgré mon jeune âge !

LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE raconte l’histoire d’une famille et de leurs associés partis en bateau dans la mer des Caraïbes pour une expédition scientifique. Mais bien entendu, tout ne se passe pas comme prévu, surtout dans les environs du Triangle des Bermudes, alors très présent dans la presse des seventies. Un mystérieux nuage vert fluorescent apparaît soudain et perturbe la navigation. Des bruits assourdissants, un vent violent et quelques instants de panique plus tard, notre équipage se retrouve échoué sur une île inconnue. Dès lors, nos héros ne peuvent plus s’échapper. L’île s’avère rassembler différentes dimensions où se mêlent des zones de 17052802023315263615063584temps. Ainsi se côtoient le passé, le présent et le futur, mais aussi des êtres d’autres mondes, tous prisonniers perdus sur cette île mystérieuse. Les zones se franchissent aisément dans un halo bleu, sorte de « désintégration » ou « téléportation » qui propulse les personnages dans un autre lieu habité par d’autres êtres de l’île. C’est là que réside la grande originalité de cette série fascinante qui s’adressait d’abord et surtout à un jeune public.

Parmi les personnages principaux, on trouve Varian (incarné par Jared Martin, un acteur bien connu à l’époque et malheureusement décédé il y a juste deux jours…). Il s’agit d’un homme du XXIIIe siècle possédant des pouvoirs (et même 17052802044415263615063585une sorte de tournevis sonique emprunté au Docteur !). On trouve aussi Fred Walters (incarné par l’acteur noir Carl Franklin), jeune médecin fraîchement sorti de son école de médecine, Scott Jordan (joué par le jeune Ike Eisenmann que l’on retrouvera en 1982 dans STAR TREK II), il est le fils d’un scientifique célèbre, Liana (interprétée par Katie Saylor), fille d’un père atlante et d’une mère extraterrestre, et enfin Jonathan Willoway (incarné par le formidable et célèbre Roddy McDowall, le Cornélius de LA PLANÈTE DES SINGES de 1968) qui n’est autre qu’un scientifique rebelle des années 60. D’abord dangereux, il se joindra au groupe après une première mésaventure. À noter la présence d’un chat dénommé Sil-El, compagnon de Liana avec lequel notre métisse atlante-E.T. peut communiquer télépathiquement, félin qui se montrera bien utile dans les situations extrêmes car il sert souvent d’informateur discret.

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Toutes les aventures de nos héros tournent autour de leur recherche pour s’échapper de l’île. L’ensemble des intrigues s’inscrit parfaitement dans le style des feuilletons des années 70 où le public accordait davantage d’importance aux personnages et aux histoires qu’aux scènes d’action, ce qui pouvait néanmoins s’avérer parfois dangereux au vu de l’échec de cette série survenu au bout de 10 épisodes 17052802103315263615063587seulement… Ainsi, un épisode de THE FANTASTIC JOURNEY pourra paraître long, aujourd’hui, aux téléspectateurs habitués à un certain rythme soutenu dans des feuilletons où l’inverse est souvent de rigueur : l’action d’abord, l’intrigue après.

LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE fut diffusé du 3 février au 17 juin 1977 aux États-Unis. En France, la série connut une programmation sur TF1 à partir du 8 octobre 1977. L’épisode pilote, de 90 minutes, s’intitule « Vortex ». Les autres sont, dans l’ordre, « Atlantium », « Une Place au Soleil », « La République des Enfants », « Le Conquérant » (avec John Saxon), « Un Amour Volcanique », « Le Magicien », « Les Amazones » (avec Joan Collins), « Énigmes » et « Le Loup dans la Bergerie ». Un onzième épisode intitulé « Romulus » était prévu, mais la série s’arrêta brutalement avant sa réalisation. On trouve son scénario publié sur le Net.

Tous les épisodes de la série LE VOYAGE EXTRAORDINAIRE sont disponibles sur YouTube, en V.O. uniquement, et malheureusement dans un format inadéquat car agrandi afin de correspondre à un écran 16/9. L’image est également de mauvaise qualité car visiblement issue d’enregistrements télé VHS. Cependant il s’agit du seul moyen pour découvrir THE FANTASTIC JOURNEY, la série n’ayant apparemment jamais connu d’édition vidéo.

- Morbius -

L’ÉPISODE PILOTE DE « THE FANTASTIC JOURNEY »  :

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CRITIQUE EXPRESS : STAR TREK : SANS LIMITES

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STAR TREK : SANS LIMITES

L’histoire : Une aventure toujours plus épique de l’USS Enterprise et de son audacieux équipage. L’équipe explore les confins inexplorés de l’espace, faisant face chacun, comme la Fédération toute entière, à une nouvelle menace. (allocine.fr)

Réalisateur : Justin Lin

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Troisième épisode de la nouvelle trilogie STAR TREK, SANS LIMITES (Beyond en V.O.) se veut plus anecdotique que ses prédécesseurs. En effet, avec Justin Lin (FAST AND FURIOUS 6) et Simon Pegg (SHAUN OF THE DEAD) aux commandes, il s’opère une légère transformation dans le format du film. Nous avons ici affaire à un buddy-movie de l’espace plus léger et plus fourni en terme d’action au sol, jouant plutôt bien des relations tissées entre les membres de l’équipage de l’USS Enterprise. Le vilain du film joué par Idris Elba, métamorphosé pour l’occasion en extra-terrestre pas beau, est 17052908453015263615065018 dans Science-fictionrelativement insignifiant voire agaçant jusqu’à la fin du film où il se révèle être plus complexe.

Niveau implication émotionnelle, à part la scène d’attaque par l’essaim au début du film, il manque un petit quelque chose, ce malgré la bonne interprétation de Sofia Boutella qui vient ajouter un personnage intéressant au crew du brave Capitaine Kirk.Dans l’ensemble, chaque acteur sait ce qu’il fait, et ils peuvent même surjouer sans que cela ne pose le moindre problème, au bout de trois films on sent que ces personnages ont pris de l’épaisseur, tout le monde semble donc à l’aise dans son rôle.

J’ai apprécié le spectacle, toutefois l’intrigue principale reste trop légère et ce troisième épisode n’est pas du tout à la hauteur de ses prédécesseurs malgré un côté épisodique assez rafraîchissant et semble t-il assumé, plutôt bien vu pour ce qui est de faire perdurer la licence.

Note : 14/20

- Di Vinz -

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ROBOT-COOL (45) : EVOLVER

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ROBOT-COOL (45) : EVOLVER dans Cinéma bis 13061309574815263611288444

17053008292215263615067422 dans Robot-cool

Evolver a tout du jouet mécanique familial, recouvert d’une sorte de fibre plastifiée grise et rouge. Mais le calme mécanique cache la tempête, et qui se frotte à Evolver s’y pique mortellement.

L’intrigue : Kyle Baxter, jeune passionné de jeux vidéo et d’informatique gagne à un concours un robot jouet Evolver, une machine intelligente que l’on peut combattre virtuellement. Ce concours est l’occasion pour le fabricant d’Evolver de tester son nouveau produit avant sa mise sur le marché. Evolver est en effet un prototype dont le programme est une adaptation d’un logiciel militaire qui fut abandonné en raison d’une dangereuse défectuosité. Le comportement du robot devient rapidement agressif…

17053008292115263615067421 dans Science-fiction

Evolver nous vient tout droit du film éponyme de Mark Rosman sorti en 1995. C’est une série B assez peu connue et pourtant, avec son robot-tueur, il provoque presque les sensations d’un TERMINATOR ou d’un SATURN 3. Disons plutôt qu’il est du niveau de L’AMIE MORTELLE (1987, Deadly Friend) avec son robot-féminisé BB. Evolver passe, lui aussi, très vite du côté sombre : d’abord robot sympa tel un Numéro 5 de SHORT CIRCUIT (1985), à un robot meurtrier, jusqu’en boutiste et sans pitié. D’ailleurs, pour rester sur les comparaisons avec la robotique des 80′s, le design d’Evolver a quelques points communs avec celui du Protector 101 Killbot de CHOPPING MALL. Et au-delà de son robot, EVOLVER est un bon film.

-Trapard -

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Robot « cool » ou « craignos » ?

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CRITIQUE EXPRESS : SUICIDE SQUAD

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CRITIQUE EXPRESS : SUICIDE SQUAD dans Cinéma 17053106335915263615069464

SUICIDE SQUAD

L’histoire : C’est tellement jouissif d’être un salopard ! Face à une menace aussi énigmatique qu’invincible, l’agent secret Amanda Waller réunit une armada de crapules de la pire espèce. Armés jusqu’aux dents par le gouvernement, ces Super-Méchants s’embarquent alors pour une mission-suicide. Jusqu’au moment où ils comprennent qu’ils ont été sacrifiés. Vont-ils accepter leur sort ou se rebeller ? (allocine.fr)

Réalisateur : David Ayer

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Ha… Attendez… On me souffle dans l’oreillette que tout a été dit sur SUICIDE SQUAD. Certes, mais je ne peux pas m’empêcher d’ajouter ma pierre à l’édifice.

17053106444515263615069466 dans Science-fictionRéalisé par David Ayer, à l’œuvre sur le scénario de TRAINING DAY – thriller que je qualifierais de chef-d’œuvre – et également réalisateur de FURY – un bon film de guerre avec Brad Pitt – on était en droit de s’attendre à quelque chose d’intéressant pour ce SUICIDE SQUAD. Après l’échec critique de BATMAN V SUPERMAN quelques mois plus tôt, l’univers DC était en quête de crédibilité et nous proposait alors le messie : un film sur des vilains ! Inutile de rappeler que la « hype » pour ce SUICIDE SQUAD a été très importante pour tous les fans de comics et pas que, dès son annonce et ce jusqu’à sa sortie.

Et puis… Patatras ! La boulette ! Déferlement de critiques négatives ! Échec total ! Une honte ! Alors je suis allé le voir avec bienveillance comme souvent lorsqu’un film est bâché. Et ben… je n’ai pas aimé non plus. Son montage au hachoir rend cet espèce de clip sans âme, l’action est complètement mal dosée, mal amenée, mal tournée, certains protagonistes ont trop d’importance par rapport à d’autres ce qui crée un déséquilibre frustrant, de plus ce n’est pas spécialement beau.

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En somme ce n’est pas ce à quoi l’on s’attendait, pas du tout même. Vulgaire serait un terme approprié. Avec du recul je l’ai revu en version longue et malheureusement ça ne le fait toujours pas. Le film se tient bien mieux si l’on rajoute toutes ces scènes coupées au montage pour la version ciné, notamment au niveau de la relation entre Harley Quinn et le Joker… Si l’on peut appeler ce blanc-bec bling-bling le Joker. J’ai effectivement beaucoup de mal avec le nouveau Joker interprêté par Jared Leto. Le personnage n’est pas crédible un seul instant à mes yeux, l’acteur souffre durement de la comparaison avec Jack Nicholson et Heath Ledger.

Le reste du cast est en roue libre, même Will Smith qui joue Will Smith en tenue de DeadShot. Il y a pourtant quelques rares qualités. Une ou deux scènes visuellement sympas, peut-être le personnage de Diablo… Mais même la bande-son n’est qu’un amoncellement de hits balancés à tout bout de champ. Quand au scénario, il est juste affligeant. J’ai énormément de mal à lui trouver des points positifs pour lui sauver la mise, c’est clairement un mauvais film à l’instar de BATMAN V SUPERMAN qui a pris la même note et avec lequel le lien paraît difficilement établissable malgré la présence furtive de Ben Affleck en Batman, tant les deux œuvres semblent éloignées. Il y avait pourtant un bon potentiel. Extrêmement déçu. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour WONDER WOMAN et JUSTICE LEAGUE !

Note : 08/20

- Di Vinz -

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CRITIQUE EXPRESS : PREMIER CONTACT

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PREMIER CONTACT

L’histoire : Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions. Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain. (allocine.fr)

Réalisateur : Denis Villeneuve

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Attention à l’ovni cinématographique ! Réalisé par Denis Villeneuve, PREMIER CONTACT rassemble un casting efficace pour un film totalement prenant, de A à Z. Depuis l’arrivée des ovnis jusqu’à la fin du film, on est captivé. Tout cela est trop intriguant et on veut connaitre la suite, comprendre, savoir où cela mènera. Villeneuve casse le rythme et crée l’impatience, on est en permanence en quête de réponses, de la prochaine scène, puis d’un imprévisible dénouement.

En lui-même le film est propre, visuellement dépouillé de tout artifice, il n’a rien de cosmique, il est même plutôt proche du plancher des vaches. C’est là une force. Nous sommes en terrain connu mais l’angoisse reste présente, un peu comme le premier INDEPENDENCE DAY, RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE ou LA GUERRE DES MONDES, à différents degrés.

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PREMIER CONTACT, c’est à la fois le summum de ce sentiment d’insécurité, et dans le même temps, l’espoir. Le film joue sur ces dualités. C’est à la fois technique et poétique, factuel et lyrique, observable, palpable, mais tellement irréel. Novateur par la vision qu’il propose, je n’hésiterai pas à qualifier Villeneuve de nouveau Ridley Scott, et ce n’est pas pour rien que ces deux-là se sont trouvés pour le prochain BLADE RUNNER qui à mon avis sera époustouflant. Mais revenons à nos pieuvres. En soi, PREMIER CONTACT raconte l’histoire d’une linguiste qui essaie de percer le mystère d’un langage extraterrestre. Elle effectue plusieurs allées et retours entre le camp au sol et les ovnis où elle rend visite à ces énigmatiques entités tentaculaires pour tenter de les comprendre. Le scénario pourrait paraître basique mais l’intérêt est là, la répétition des visites crée l’attente précédemment évoquée. La réalisation et le talent des acteurs y sont pour beaucoup, un très bon film !

Note : 17/20

- Di Vinz -

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LA PLANÈTE DES SINGES (roman)

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LA PLANÈTE DES SINGES (roman) dans Antipathes 14072703494415263612413227

La Planète des Singes est un roman de science-fiction écrit par Pierre Boulle et publié en 1963.17060506372015263615076410 dans Littérature

Pierre Boulle est né en 1912 à Avignon et mort à Paris le 31 janvier 1994. Pour la petite biographie, il obtient son diplôme d’ingénieur à l’École supérieure d’électricité. Il part vivre ensuite en Extrême-Orient et devient planteur de caoutchouc en Malaisie de 1936 à 1939 pour finir par s’installer en Indochine. En 1941 il s’engage dans les Forces françaises libres et combat les troupes japonaises en Chine, en Birmanie et dans la péninsule Indochinoise. Il est fait prisonnier mais réussit à s’évader en 1944 et regagne la France.

Aussi connu pour ses romans comme Le Pont de la rivière Kwaï inspiré par son expérience militaire en Asie, publié en 1951, il obtient le prix Saint-Beuve en 1952 (prix annuel qui récompense un écrivain dans les catégories roman, poésie, essai et critique), il est aussi adapté au cinéma en 1957 par David Lean (The Bridge on the River Kwai), Les Contes de l’Absurde récompensé par le prix de la Nouvelle en 1953, Le Bourreau publié en 1954 et bien d’autres.

La Planète des Singes a été repris au cinéma successivement :

  • En 1968 par Franklin J. Schaffner avec Charlton Heston dans le rôle principal, LA PLANÉTE DES SINGES (Planet of the Apes)
  • En 1970 par Ted Post, LE SECRET DE LA PLANÈTE DES SINGES (Beneath the Planet of the Apes)
  • En 1971 par Don Taylor, LES ÉVADÉS DE LA PLANÈTE DES SINGES (Escape from the Planet of the Apes)
  • En 1972 par J. Lee Thompson, LA CONQUÊTE DE LA PLANÈTE DES SINGES (Conquest of the Planet of the Apes)
  • En 1973 par J. Lee Thompson, LA BATAILLE DE LA PLANÈTE DES SINGES (Battle for the Planet of the Apes)
  • En 2001 par Tim Burton, LA PLANÈTE DES SINGES (Planet of the Apes)
  • En 2011 par Rupert Wyatt, LA PLANÈTE DES SINGES : LES ORIGINES (Rise of the Planet of the Apes)
  • En 2014 par Matt Reeves, LA PLANÈTE DES SINGES : L’AFFRONTEMENT (Dawn of the Planet of the Apes)
  • En 2017 par Matt Reeves, LA PLANÈTE DES SINGES : SUPRÉMATIE (War for the Planet of the Apes)
  • Et en série TV en 1974 par Anthony Wilson, LA PLANÈTE DES SINGES (Planet of the Apes)
  • 17060506392515263615076411 dans Science-fiction

Palmarès impressionnant surtout lorsque l’on sait que les scénaristes ont pris énormément de liberté quant à l’œuvre originale. Les producteurs ont eu un parti pris très différent du livre quant à l’origine des singes. Sans doute la raison évoquée dans le livre ne leur plaisait pas. (simple interprétation de ma part) :

SPOILER [Pierre Boulle ne cherche en réalité aucune excuse extérieure (expérience génétique qui aurait mal tournée par exemple) à la dégénérescence de l’humanité. Celle-ci s’est encrassée d’elle-même dans sa propre apathie et à son renoncement à toute activité intellectuelle.] FIN DU SPOILER

17060506420015263615076412Plaçons le décor : Un couple de « riches oisifs » en vacances dans l’espace, Jinn et Phyllis, s’il faut les nommer, découvrent une bouteille jetée dans l’espace. À l’intérieur de cette dernière, des feuillets manuscrits rédigés dans un langage de la Terre. Ces manuscrits racontent l’histoire que va vous conter ce roman.

Nous sommes en l’an 2500, l’humanité a fait des prouesses en matière de voyage dans l’espace. Trois personnages : le savant professeur Antelle, son disciple le jeune physicien Arthur Levain et le héros de l’histoire Ulysse Mérou, journaliste. Tous les trois sont en partance pour une expédition scientifique dans le système de Bételgeuse (Alpha Orionis, pour les intimes) dans la constellation d’Orion. Quelle fut d’ailleurs leur surprise lorsqu’ils découvrirent, apparemment si loin de la Terre, une planète habitable et peuplée qui plus est.

C’est donc sur la planète, qu’ils baptiseront Soror, la deuxième en partant de l’étoile du système, que vit une seconde race intelligente dans l’univers, composée de…

Suspense ?

17060506432715263615076413De singes ! (Félicitations ! Vous venez de gagner un four à micro-ondes !)

De peur de vous spoiler, je passerai sur les détails du résumé. Alors pour faire court, voici les grandes lignes du début de l’intrigue : Lorsque l’équipe d’exploration, Arthur, Antelle et Ulysse survole Soror, elle découvre pour la première fois, hors de la Terre, des installations de ce qui semble être une ville. Afin de vérifier tout ça de plus près, elle décide de se déposer non loin de là en pleine forêt à l’aide d’une navette détachée du vaisseau principal. Là, les membres d’équipage font la rencontre avec cette « créature » humaine qu’ils appelleront Nova et avec sa tribu humaine-animale, sauvage, qui semble avoir beaucoup d’animosité envers tout ce qui est signe de civilisation (technologie, vêtements, attitudes…). Ensuite, tout s’enchaîne très vite. Nos héros sont pris en chasse dans une battue violente organisée par la race dominante de la planète contre les hommes, et c’est à la suite de ça qu’Ulysse est fait prisonnier et ses compagnons portés disparus. S’ensuit les expériences pavloviennes menées sur Ulysse et Nova, tous deux enfermés en cage. Captivité qui durera des jours durant lesquelles les hommes seront sous observation scientifique. Et c’est dans ce laboratoire qu’Ulysse rencontrera la chimpanzé Zira qui aura beaucoup d’affection pour lui et qui lui sera d’une aide très précieuse, ainsi que son fiancé Cornélius. Il rencontrera aussi cet orang-outan borné, Zaïus qui ne voit en cet humain qu’un animal imitateur, une sorte de bête de foire sans grand attrait.

17060506455315263615076415Si je passe vite sur le résumé, c’est aussi parce qu’une approche sociologique de cette société simienne s’impose. Alors on va se l’imposer.

La société simienne se divise en trois familles distinctes : les Orangs-outans, les Gorilles et les Chimpanzés. 

Les Orangs-outans sont l’élite intellectuelle, les représentants de la science officielle. Ils sont responsables du savoir scientifique, des dogmes, de la transmission du savoir auprès des jeunes et notamment de la rédaction des livres scolaires. Ils tirent leur science des livres qu’ils lisent grâce à leur stupéfiante mémoire.

Les Gorilles sont d’anciens seigneurs. Autoritaires, ils aiment diriger et chasser. Les plus pauvres servent aux besognes, comme bras armés, des responsables de la sécurité, du maintien de l’ordre au sein de la société. Bien que leur influence soit beaucoup plus insidieuse que ça. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’un Orang-outan travaille pour un Gorille.

Les Chimpanzés sont les chercheurs, en bas de l’échelle, c’est par eux que se font les découvertes scientifiques. Ils sont aussi travailleurs et créatifs.

17060506472715263615076416Quant aux humains, ce sont des bêtes, ils sont le bétail de la société simienne, mais aussi des cobayes de laboratoire. Leur anatomie proche du singe est une aubaine pour la recherche scientifique notamment dans le domaine neurologique et génétique. Bien que l’Homme étant d’essence inférieur aux singes, certaines découvertes sur Soror… Bref.

SPOILER [Cependant, si les singes sont aussi intelligents que les humains puissent l’être dans le monde d’origine d’Ulysse, leur évolution est malgré tout en pleine stagnation depuis, disons, un certain nombre de millénaires. Imaginez une société où les responsables de la transmission du savoir se contenteraient de recopier simplement ses prédécesseurs et où les successeurs en feraient autant.FIN DU SPOILER

Je vous conseille vivement de lire La Planète des Singes, et si vous l’avez déjà lu il y a longtemps de le relire, c’est toujours un plaisir à découvrir et à redécouvrir. Pierre Boulle a un véritable talent de conteur qui n’est plus à démontrer. La Planète des Singes se présente comme un témoignage légué aux générations suivantes, aux successeurs, sur des feuilles de papiers enfermées dans une bouteille en verre abandonnée dans l’espace, une forme de mise en garde peut-être.

Tiens justement, mesdames, messieurs, lorsque vos maîtres vous promèneront, merci de ne pas mordre les enfants qui viendraient vous caresser, ça ne se fait pas.

- Antipathes -

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Autres articles d’Antipathes :

Robot-cool (40) : Marvin / Nous Autres / Martiens, go Home !

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CRITIQUE EXPRESS : PASSENGERS

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Et c’est aujourd’hui que Di Vinz termine sa séance de rattrapage critiques ciné avec :

CRITIQUE EXPRESS : PASSENGERS dans Cinéma 17061006405715263615087260

PASSENGERS

Réalisateur : Morten Tyldum

Un de mes coups de cœur de fin 2016 ! PASSENGERS raconte l’histoire de Jim, un colon mécano en partance pour une nouvelle planète, tiré 90 ans trop tôt de son hibernation. Jim va passer un temps fou à essayer de remédier au problème sur l’Avalon, gigantesque vaisseau rempli de colons, les mois vont passer et il se sentira de plus en plus seul et désemparé. Il finira par désespérer complètement de cette situation jusqu’à commettre l’irréparable: réveiller quelqu’un d’autre.

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Le pitch tout à fait unique en son genre nous propose une romance en huit clos à bord de l’Avalon. Le film repose alors sur la structure même du vaisseau qui propose un microcosme aux deux passagers. Ceux-ci vont d’abord tout tenter pour sortir de ce piège. Au fur et à mesure ils se rapprocheront inexorablement jusqu’à oublier momentanément leur sort, tandis que Jim cache le lourd secret d’avoir réveillé Aurora. Leur seule compagnie ? Un androïde barman assez cool et 5000 colons endormis.

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Le film propose un rythme assez soutenu du début à la fin malgré le fait que la romance entre les deux personnages prenne une grande place. On ne s’ennuie à aucun moment, même si l’on peut regretter un petit manque de poigne, c’est agréable à suivre. Chris Pratt, Jennifer Lawrence et Laurence Fishburn font le travail et servent bien le film, qui pour couronner le tout est visuellement très beau, tant dans le design du vaisseau que les intérieurs, les scènes dans l’espace ou celles avec les changement intempestifs de gravité. C’est impeccable ! Tenter une romance dans ce décors de SF pur et dur était un pari audacieux, mais c’est un pari réussi !

Note : 16/20

- Di Vinz -

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ALIEN SPECIES (1996)

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ALIEN SPECIES (1996) dans Cinéma bis 17061306241115263615091442

ALIEN SPECIES (1996)

Titre original : Alien Species

Réalisation : Peter Maris

Scénario : Nancy Newbauer

Production : Bill Crow

Musique : Dan Kehler

Interprètes : Charles Napier, Hoke Howell, David Homb, Jodi Seronick…

Pays : USA

17061306241215263615091443 dans Science-fictionLes années 1995-1996 étaient celles de la science-fiction pour cette décennie chancelante pour le blockbuster de SF qu’étaient les 90′s. Coup sur coup sortaient sur les écrans, LA MUTANTE (1995, Species) de Roger Donaldson, LE CINQUIÈME ÉLÉMENT de Luc Besson, suivi d’INDEPENDENCE DAY de Roland Emmerich et de MARS ATTACKS de Tim Burton. Mais aussi LE VILLAGE DES DAMNÉS de John Carpenter, et le très bon THE ARRIVAL, et même un improbable LE MÉTÉORE DE LA NUIT 2.

Cette vague d’attaques extraterrestres donna aussi naissance à une série de films mineurs sortis directement en DTV dont je vous laisse juge de la qualité des titres : ALIEN ABDUCTION INTIMATE SECRET, ALIEN AVENGERS, ALIEN FORCE, ALIEN TERMINATOR…. Ainsi, en 1996, la compagnie American Interactive Pictures (qui n’a d’ailleurs vécu que le temps d’un seul film) tentait de capitaliser sur le succès de tous ces films et sortait directement en DTV cet ALIEN SPECIES.

17061306241315263615091444 dans TrapardL’intrigue : Une flotte d’ovnis gravite autour de la Terre et un groupe de scientifiques tente de découvrir les véritables intentions des extraterrestres. Mais les ovnis commencent une attaque massive de la Terre, et le groupe doit se réfugier dans une grotte guettant tout signe belliqueux de la part des étrangers d’outre-espace pour tenter de contrecarrer l’invasion…

Des ovnis aux designs calqués sur ceux du film de Byron Haskin dans LA GUERRE DES MONDES (1954, War of the Worlds) et sur les « vaisseaux mères » d’INDEPENDANCE DAY. Et des effets spéciaux entièrement réalisés en images de synthèses assez ringardes et qui rappellent assez certains jeux vidéo très basiques des années 90 pour PC ou pour Playstation 1.

Reste les créatures extraterrestres et leurs cocons visibles à la fin du film qui remontent le niveau, même si l’on se croirait presque dans un post-ALIEN du début des années 80 (mais tourné en vidéo). D’ailleurs, le stylisme de l’affiche américaine d’ALIEN SPECIES est très proche de celui de la saga ALIEN dont le troisième, de David Fincher, sortait aussi deux ans auparavant. Et il faut bien avouer que depuis le film de 1979, on l’attendait cette attaque massive de notre belle planète bleue.

ALIEN SPECIES est totalement inédit en France mais il est consultable sur YouTube en V.O.

- Trapard -

VALERIAN : EXTRAITS VIDEO

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VALERIAN : EXTRAITS VIDEO dans Cinéma 17070207553615263615125424

On n’en peut plus d’attendre la sortie très prochaine de la méga production de space opera de Luc Besson, VALERIAN ET LA CITE DES MILLE PLANÈTES, qui s’annonce comme un formidable voyage aux confins de l’Imaginaire ! Les bandes-annonces et les extraits dévoilent progressivement un film d’une ampleur visuelle au-delà de tout ce que l’on a pu voir en SF cinématographique ces dernières années, avec des trouvailles incroyables et un univers de SF grouillant de vie. En attendant, et toujours pour nous en mettre plein les yeux, voici quelques récents extraits du film…

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ZAAT (1971)

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ZAAT (1971) dans Cinéma bis 17070408403715263615130395

ZAAT (1971) de Don Barton

Ça fait déjà quelques années que ZAAT est consultable en streaming sur YouTube. Je l’avais regardé une première fois en VO et je l’avais trouvé extrêmement lent, mais passionnant. Je ne pense d’ailleurs pas que ce film existe en version sous-titrée.

17070408421615263615130396 dans Science-fictionIl est sorti aux États-Unis en DVD et en Blu-ray, mais pas chez nous, pas encore en tout cas. Elvira, puis le Mystery Science Theater 3000 ont proposé le film aux téléspectateurs américains, mais il n’a jamais atteint nos frontières apparemment. La seule critique en français que j’ai pu trouver sur ZAAT est très peu élogieuse, car elle se moque de « l’amateurisme » du film de Don Barton, et c’est justement sur ce point que je l’ai trouvé réussi. Ou alors, peut-être que c’est moi qui ai des goûts ultra-craignos et qui ne trouve plus de marge exacte entre Bis et Z, puisque j’avais regardé coup sur coup trois films indépendants, et sans budget de la même période, et tous les trois dérivés des « films de monstres ». Et je les avais adorés, chacun pour leur créativité propre face au manque de moyens financiers.

D’abord EQUINOX (1970) avec ses effets de stop-motion à la Ray Harryhausen mais dans une ambiance horrifique. Puis OCTAMAN (1970) et son homme-pieuvre assassin créé par Rick Baker. Et enfin, ce curieux ZAAT (1971), aussi titré THE BLOOD WATERS OF DR. Z ou HYDRA, ou même DR. Z, ou encore, ATTACK OF THE SWAMP CREATURES. À savoir que ATTACK OF THE SWAMP CREATURE (au singulier) est déjà le titre du remake de VOODOO WOMAN (1957) de Roger Corman, qu’en a fait Larry Buchanan en 1966 pour l’A.I.P.-TV, et qui est tout autant inédit chez nous. Et en 1966, Jesùs Franco au aussi tourné en Espagne LE DIABOLIQUE DOCTEUR Z (sorti aux États-Unis sous le titre, THE DIABOLICAL DR. Z).

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Du coup, avec un minuscule budget, le réalisateur de ZAAT, arrive à tenir le spectateur à partir de rien : un homme seul dans un laboratoire, des décors étranges et minimalistes. Et une intrigue qui évolue vers un aboutissement présenté de manière très peu spectaculaire, comme le reste de l’intrigue.

17070408495715263615130399Quand je l’avais vu la première fois, je l’avais trouvé lent car c’est un huis-clos à un seul personnage et avec très peu de voix off. L’ensemble est plutôt contemplatif, le Dr. Kurt Leopold évoluant seul dans un laboratoire. J’avais d’abord pensé qu’il s’agissait d’un film post-apocalyptique avec quelques flash-back expliquant la situation actuelle du Dr. Leopold. Puis au fur et à mesure du métrage, on comprend qu’il expérimente des expériences sur sa propre personne, jusqu’à la transformation ultime.

L’intrigue : Le Dr. Kurt Leopold est un ancien scientifique nazi vivant seul dans son laboratoire depuis 20 ans. Il repense avec une certaine dérision à ses anciens collègues qui se moquaient de sa «formule» chimique nommée «ZaAt». Ce composé est censé pouvoir transformer un humain en une créature amphibie, lui permettant ainsi de retrouver ses origines primitives. Il s’injecte le sérum et s’immerge dans un réservoir relié à un éventail d’équipements le préparant à se projeter dans un lac. Sous sa nouvelle forme hybride, il va exécuter une vengeance méthodique envers ses anciens collègues….

Évidemment, on ne peut qu’imaginer que ZAAT est une version alternative ou parallèle à L’ÉTRANGE CRÉATURE DU LAC NOIR de Jack Arnold, sorti en 1954. L’intrigue de ZAAT se situant environ 20 ans après l’année 1934 (donc en plein régime nazi), mais aussi date du début de la réclusion volontaire du Dr Leopold. Donc le compte y est, nous sommes bien en 1954. La créature est éminemment craignos, on peut s’en douter, mais on a vu pire.

N’hésitez pas à regarder ZAAT, même en VO, ici sur YouTube. Ainsi que la présentation du film par Don Barton lui-même ici.

- Trapard -

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POPULATION ZÉRO (1972)

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POPULATION ZÉRO (1972) dans Cinéma 17070808385215263615137630

POPULATION ZÉRO (1972) de Michael Campus 

POPULATION ZÉRO ou Z.P.G. est sûrement l’un des classiques d’anticipation dystopique des années 70 les moins connus aujourd’hui. Tourné bien avant SOLEIL VERT (1973) et surtout L’ÂGE DE CRISTAL (1976), et moins spectaculaire, il anticipe pourtant déjà tous les futurs sujets futuristes sur les régulations des naissances. Et ceci, bien que POPULATION ZÉRO soit sorti après le THX 1138 de George Lucas, qui est beaucoup plus une œuvre orwellienne.

L’intrigue : L’action se situe dans un futur dévasté par la pollution et la surpopulation dont notre présent ne sont plus que les vestiges muséaux d’un passé lointain. Le gouvernement interdit aux couples de faire des enfants, mais un couple refuse de se soumettre à cette loi…

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Pour mieux comprendre un tel sujet en 1972, alors que le cinéma d’anticipation des années 60 se prolongeait avec L’ULTIME GARÇONNIÈRE sur le mode de la comédie, en Angleterre en 1969, ou avec le 17070808423215263615137662 dans Traparddramatique TERRE BRÛLÉE en 1970 aux États-Unis, ou encore avec un cinéma indépendant futuriste et anarchisant comme GAS -OR- IT BECAME NECESSARY TO DESTROY THE WORLD IN ORDER TO SAVE IT (1970) de Roger Corman, il faut revenir à la création, en 1968, de l’association américaine « Population Connection » (ou « Zero Population Growth », donc « croissance nulle de la population ») qui considérait que la surpopulation menaçait la qualité de vie des gens partout dans le monde. « Population Connection » était une organisation militante basée sur l’éducation des jeunes en préconisant une action progressive pour stabiliser la population mondiale à un niveau qui puisse coïncider avec les ressources de la Terre. « Population Connection » était la plus grande organisation de ce genre aux États-Unis, avec 17070808451015263615137663plus de 500 000 membres, sympathisants et éducateurs spécialisés. Ils devaient enfin assurer de l’aide à chaque femme enceinte désirant retarder ou annuler une naissance, en lui permettant d’avoir accès à tous les soins contraceptifs nécessaires.

Enfin, « Population Connection » inspira le professeur Paul Ralph Ehrlich (et sa femme Ann), pour écrire le best-seller « The Population Bomb » édité la même année 1968. POPULATION ZÉRO est l’adaptation de ce roman.

Bien que dénué d’érotisme, le film de Michael Campus a été tourné au Danemark en 1971. Et bien que je n’ai trouvé aucune information sur le sujet sur le web, je suppose que le sujet du film était un peu sensible pour un pays comme les États-Unis en pleine crise législative sur la question de la pornographie au cinéma en cette année 1971. Alors que parallèlement, les libertés danoises sur cette question étaient très reconnues, et même très caricaturées à l’époque (voir par exemple le film KARATÉKA AU PAYS DE L’ÉROTISME de 1973, ou le nombre de titres de films X des Seventies incluant le mot « Danoises »).

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L’autre possibilité du tournage en Europe vient sûrement du fait que le couple de POPULATION ZÉRO est interprété par Oliver Reed et Geraldine Chaplin. Sir Oliver Reed était alors un transfuge de la Hammer Film anglaise (LA NUIT DU LOUP-GAROU, CAPITAINE CLEGG, PARANOÏAC) et commençait à s’exporter doucement avec LES DIABLES, LA DAME DANS L’AUTO AVEC DES LUNETTES 17070808501315263615137667ET UN FUSIL, et surtout grâce au western, LES CHAROGNARDS. Tandis que la fille de Charles Chaplin vivait en Europe et avait épousé le cinéaste Carlos Saura pour lequel elle a joué plusieurs rôles cultes, dont le personnage d’Ana dans sa saga familiale sur la fin du franquisme (PEPPERMINT FRAPPÉ, ANA ET LES LOUPS, CRIA CUERVOS et MAMAN A 100 ANS).

Mais là où Carlos Saura savait mettre en valeur sa femme dans ses différents rôles, le réalisateur de POPULATION ZÉRO semble avoir eu plus de mal à exploiter le jeu extrêmement peu expressif de Geraldine Chaplin, ce qui rend le film légèrement lymphatique. L’autre point noir du film de Michael Campus, c’est une petite incohérence scénaristique qui existait déjà dans le roman. Comment dans un futur dictatorial, une femme peut-elle vivre jusqu’à son dernier souffle de vieillesse, tout en pratiquant l’amour libre, mais sans contraception ni stérilisation forcée ? Au moins, quatre ans plus tard, L’ÂGE DE CRISTAL réglait cette problématique avec son fameux Carrousel, anéantissant les humains de plus de trente ans, sous couvert d’une renaissance mystique. Dans POPULATION ZÉRO, la condamnation est peut-être plus vicieuse au fond, puisque le Système utilise la jalousie et la cupidité de la population, prête à dénoncer son prochain pour quelques rations supplémentaires. Cette pratique accentue la solitude des couples du futur et on est finalement très loin de l’univers d’Aldous Huxley qui s’insère à merveille dans le scénario de L’ÂGE DE CRISTAL.

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Dans POPULATION ZÉRO, l’univers est sombre, post-apocalyptique, irrespirable et sans espérance car la population est entretenue dans une rêverie basée sur un passé sans saveur ni odeur. SOLEIL VERT fera aussi référence à ce détail important.

Enfin, une petite touche d’humour narguant la « Guerre Froide » désengourdit le reste du film, lorsque dans un court plan serré sur une plaque de plomb commémorative, on peut lire : « Cette surface a été nettoyée le 7 juillet 1978 par plusieurs missiles UGM-27 Polaris, commandés par lArmée des États-Unis. Ceci dans l’intérêt de la Paix ».

- Trapard -

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FIN DU MONDE SPÉCIALE 14 JUILLET

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FIN DU MONDE SPÉCIALE 14 JUILLET

FIN DU MONDE SPÉCIALE 14 JUILLET dans Dossier 17071406004215263615148222

Depuis 2015 déjà, je n’avais plus proposé d’article « Spécial 14 Juillet » destiné à présenter quelques films ou téléfilms français tombés un peu dans l’oubli. Voilà qui est réparé (si on veut) avec cette spéciale fin du monde à la française présentant de futurs mondes dévastés. Des mondes présents et futurs où les individus rêvent encore de familles et de maternités. Des maternités qui sont condamner à s’entretuer pour une bouchée de pain, ou à l’inverse, pour une simple pièce de monnaie. Un peu comme si on glissait directement les fœtus dans les broyeurs à viande du futur. Et quoique l’on puisse en dire ou en penser, les Français n’ont jamais été en reste en matière d’anticipation. Et seuls les budgets de leurs films restent à la traîne, ce qui les ampute généralement de la qualité et de la notoriété recherchées. Néanmoins, voici quelques films que j’ai pu voir ces dernières années et qui ne m’ont pas déplus, bien au contraire…

LE DERNIER HOMME (1970) de Charles L. Bitsch.

17071406041815263615148223 dans Science-fictionL’intrigue : Au retour d’une mission, trois spéléologues, Jean-Claude, sa femme Catherine et Eva, se retrouvent être les seules personnes encore vivantes sur la Terre. Une guerre chimique a provoqué la mort de la population et des animaux. Le trio s’organise afin de survivre. Jean-Claude et Eva meurent après avoir été en contact avec des cadavres. Catherine, enceinte, a échappé à la contamination, et donne naissance à un garçon…
Ce film co-produit par l’ORTF propose une fin du monde réécrite par le réalisateur/scénariste Charles L. Bitsch sous la forme d’une renaissance, proche de celle de la « Genèse » de l’Ancien Testament. Une version qui a d’ailleurs été énormément exploitée au cinéma, entre les potentiels « Adam » du futur ou les dernières femmes fertiles sur Terre. Généralement, pour pimenter l’intrigue, il suffit d’y ajouter deux femmes pour un seul homme, ou à l’inverse, et c’est ce qui engendre généralement des conflits plus violents : deux hommes pour une seule femme.

Mais pour rester sur ce sujet sous-entendu et pour laisser la parole à Jean-Claude Dusse, égaré en pleine montagne avec deux femmes dans LES BRONZÉS FONT DU SKI (1981), les deux femmes reconnaissant pour lui faire plaisir qu’en cas de force majeure elles accepteraient de coucher avec lui, Jean-Claude Dusse de s’écrier énergiquement « Dans dix minutes, je nous considère comme définitivement perdus !! ».

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LE DERNIER HOMME fait suite à quelques petites productions post-apocalyptiques italiennes comme ECCE HOMO, LES SURVIVANTS (1968) de Bruno Gaburro, ou LA SEMENCE DE L’HOMME (1969) de Marco Ferreri. LE DERNIER HOMME est très posé, avec une ambiance Fifties sous-jacente, bien que Charles L. Bitsch semble avoir tenté de gommer tout ce qui pouvait ancrer le film dans son époque de tournage, avec des décors minimalistes. Une volonté que, à l’inverse, le cinéma d’anticipation des dix années suivantes se refusera, dans une certaine généralité. Difficile choix que de vouloir ou ne pas vouloir faire un clin d’œil à son époque ou à l’actualité.

LE DERNIER HOMME fait néanmoins référence à la bombe à neutrons (ou bombe N) fabriquée et testée au cours des années 60. La bombe N est une arme nucléaire tactique de puissance explosive réduite, conçue pour libérer une grande partie de son énergie sous forme d’émissions neutroniques. Le rayonnement neutronique inflige des dégâts aux tissus organiques et aux composants électroniques, tout en ayant des retombées radioactives minimes. Ainsi, LE DERNIER HOMME place ses trois personnages dans un monde déshumanisé, mais loin d’être dévasté, ce qui ne nécessite pas un budget conséquent.

DEMAIN, LA FIN DU MONDE (1971) de Michel Polac.

J’ouvre une courte parenthèse avec ce film qui n’a rien de futuriste. C’est simplement un constat désabusé sur l’existence, la politique, la course aux armements. On ressent dans ce téléfilm de l’ORTF, diffusé en 1971, le futur étendard du « No Futur » porté à la fin des années 70 et par les jeunes des années 80.

L’intrigue : De nos jours, à Paris, un homme est excédé par l’absurdité de la vie quotidienne. Il ne supporte plus que les jours se succèdent les uns aux autres, tous semblables. Par n’importe quel moyen, il décide que cela doit changer…

17071406092915263615148225À noter, la présence dans le film, de Léon Zitrone, de Bertrand Poirot-Delpech, et de toute la troupe du Magic Circus. Ou, toute une époque de la Télévision Française de grande écoute, sous Georges Pompidou et Giscard, concentrée en un téléfilm. Et mes souvenirs d’enfance aussi. Donc la Fin du Monde entre les interminables états d’âme de « La Noiraude » et les derniers mots expéditifs de Gros Nounours de « Bonne nuit les Petits  ». Mais DEMAIN, LA FIN DU MONDE de Michel Polac montre surtout une ambiance très parisienne d’hier (et d’aujourd’hui), ou des grandes mégapoles.

Enfin, ce thème sur l’absurdité de la vie quotidienne a touché une partie du cinéma européen des années 70. Et notamment le cinéma de Wim Wenders et de Peter Handke, qui feront naître le « road-movie » allemand. Mais en 1987, les mêmes Wenders et Handke prendront finalement ce thème à contre-pied avec LES AILES DU DÉSIR (1987) et avec son ange renonçant à la routine de l’immortalité afin de goûter aux plaisirs terrestres. Ah, ces belles et rassurantes années 80 !

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DEMAIN, LES MÔMES (1976) de Jean Pourtalé.

L’intrigue : Après un cataclysme qui a ravagé la planète à partir d’ondes sonores, Philippe cherche désespérément à rejoindre un groupe humain constitué majoritairement d’enfants, d’autant que sa compagne a été assassinée sous ses yeux par des rôdeurs. Son seul espoir est de localiser l’endroit d’ou proviennent les lointaines émissions radio qu’il arrive encore à capter. Et c’est au moment où il va se mettre en route que les enfants arrivent, mais ils s’avèrent être extrêmement indifférents au monde adulte qui les entoure…

17071406160315263615148228Un bon petit film post-apocalyptique qui traite différemment le thème des RESCAPÉS DE L’AN 2000. Nettement moins connu que le film espagnol de Narciso Ibáñez Serrador ou que « Les Enfants du Maïs » de Stephen King (édité en 1977 et adapté à plusieurs reprises au cinéma et à la télévision), DEMAIN LES MÔMES n’est pas un film d’enfants meurtriers, mais le résultat est peut-être plus dur encore. Le film montre une rupture entre deux mondes : l’ancien système et le monde dévasté. Silencieux et entourés d’adultes handicapés, les enfants reconstruisent un nouveau monde, le leur. Ceux qui, comme Philippe, cherchent à reconstituer l’ancien système pour s’y appuyer comme sur une béquille, ne trouveront aucune place parmi cette future génération. Ils finissent fatalement par s’exclure eux-mêmes pour devenir des rôdeurs. DEMAIN LES MÔMES est aussi une métaphore un peu cruelle sur le temps qui passe et sur le sentiment de vieillir.

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Philippe est joué par Niels Arestrup, alors tout jeune et excellent dans son rôle. Plus jeune encore, la bouille d’Emmanuelle Béart se mélange aux autres petites bouilles des enfants du futur.

LES RAISINS DE LA MORT (1978) de Jean Rollin.

L’intrigue : Une jeune femme découvre la présence d’un pesticide sur les vignes des propriétés environnantes. Elle apprend rapidement que le produit est très toxique : tous ceux qui goûtent au vin produit par les grappes contaminés deviennent de dangereux zombies tueurs…

17071406184515263615148229Un résumé trouvé sur Allociné qui ressemble assez à celui de TOXIC ZOMBIES (1980) et à sa communauté de paysans hippies intoxiqués par les pesticides déversés sur leur récolte de marijuana. À la différence tout de même que dans LES RAISINS DE LA MORT, il n’y a aucun zombies mais des humains infectés et aux pulsions meurtrières. Ce n’est donc pas un film post-apocalyptique, mais un film d’épidémie virale annonce forcément une dévastation qui va crescendo. Et depuis les années 2000, les films d’infectés sont devenus synonymes d’apocalypse.

Certains considèrent d’ailleurs que ce film de Jean Rollin anticipe à lui seul tout le sous-genre du « film d’infectés ». Mais après réflexion et quelques visionnages de films, j’en ai trouvé toute une série qui lui sont eux-mêmes antérieurs.

17071406222815263615148231Je peux déjà indiquer I DRINK YOUR BLOOD (1971) avec son gang de motards assassins et délirants, infectés par le virus de la rage. Puis DOOMWATCH (1972) de Pater Sasdy, dans lequel, une pseudo-marée noire camouflant des déchets chimiques néfastes, engendre des modifications sur la faune abyssale ainsi que l’acromégalie et des pulsions meurtrières sur les habitants d’un village côtier. Et évidemment, LA NUIT DES FOUS VIVANTS (1973) de George A. Romero, qui avec LA NUIT DES MORTS-VIVANTS (1968) fait de son réalisateur, l’un des fondateurs des films de zombies et d’infectés modernes. Beaucoup plus poétique, LE MESSIE DU MAL (1973) annonce pourtant une épidémie qui engendre des meurtres en cascade. Je pense aussi au MÉTRO DE LA MORT (1973) de Gary Sherman, bien que ce film relève plutôt d’un autre sous-genre qui est finalement assez récent : le Survival suburbain. Et j’ajouterai la série télévisée anglaise THE CHANGES (1975) dont le virus meurtrier est symbolisé par le modernisme, les engins motorisés, la télévision, les ondes hertziennes ou téléphoniques, les citadins devant finalement fuir les villes et migrer vers des endroits inhabités plus reculés. Enfin, dans le film espagnol de León Klimovsky, ÚLTIMO DESEO (1976), une dévastation nucléaire réduit la race humaine à des hordes d’aveugles assassins. Sans oublier la diptyque FRISSONS (1975) et RAGE (1977) de David Cronenberg et ses parasites sexuels et meurtriers.

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Très loin des ambiances poético-gothiques des films précédents de Jean Rollin, LES RAISINS DE LA MORT ne fait pourtant pas l’impasse sur certaines influences dans les décors et les accessoires. La scène où Brigitte Lahaie sort de l’obscurité, accompagnée de deux immenses dogues, fait forcément référence à l’apparition de la princesse Asa Vajda au début du MASQUE DU DÉMON (1960) de Mario Bava. Et la présence de l’actrice de films X, Marilyn Chambers, dans RAGE (1977) de David Cronenberg au sujet presque similaire, a sûrement influencé Rollin a faire tourner Brigitte Lahaie dans ces RAISINS DE LA MORT, puis dans FASCINATION, l’année suivante. En dehors de l’accidentel LAC DES MORTS-VIVANTS (1977), Jean Rollin exploitera de nouveau le sujet de la contamination en 1982 avec LA MORTE-VIVANTE. Et bien que ce soit un pur film de zombie, LA MORTE-VIVANTE n’en garde pas moins ce lyrisme et ces errances féminines chers à son réalisateur.

En attendant, LES RAISINS DE LA MORT est consultable en streaming sur YouTube.

AÉROPORT, CHARTER 2020 (1980) de Pierre Lary.

Voilà un titre qui ne paye pas de mine. Surtout après l’interminable série de films comme AIRPORT (1970), LES NAUFRAGÉS DU 747 (1977), AIRPORT 80 : CONCORDE (1979), SOS CONCORDE (1979) et la parodie du collectif ZAZ, AIRPLANE (1980, en Français :Y A-T-IL UN PILOTE DANS L’AVION?). On se devait de tomber dans le panneau planté au milieu de l’allée, en oubliant que certains films peuvent nous réserver des surprises. Et derrière ce téléfilm produit par Antenne 2 se cache une intrigue passionnante qui nous fait bourlinguer entre un sujet de film catastrophe, un autre d’espionnage, puis finalement, celui d’une dystopie mutante et divisée en plusieurs états en pleine guerre froide, et où les rapports physiques sont exclus. Et finalement, AÉROPORT, CHARTER 2020 commence là où un film catastrophe classique se serait conclu.

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L’intrigue : 2020. Un concorde dans un état déplorable traverse le ciel de France. À bord, des animaux et quelques passagers : le commandant aveugle, son fils, un vieux couple, Simone et Jacques, Nicole qui attend un bébé. La nuit tombe et il n’y a aucune lumière au sol, la radio reste muette et l’avion descend. Mais une autre réalité les attend…

Le monde futuriste présenté dans ce téléfilm est plutôt intéressant. Par exemple, les uniformes de cette nouvelle civilisation sont très élaborés. Les murs de détention sont parfois remplacés par des sortes de toiles d’araignée vivantes et absorbantes. Et un détail amusant : les humains communiquent à l’aide d’oreillettes, assez fidèles à celles utilisées de nos jours par les conducteurs d’automobiles.

Pour ceux qui se méfient des productions françaises des années 80, AÉROPORT, CHARTER 2020 est un téléfilm extrêmement sérieux, souvent sombre et sans aucun cabotinage.

GUEULE D’ATMOSPHÈRE (1980) de Maurice Château.

Avec son titre qui rappelle immanquablement la voix d’Arletty, GUEULE D’ATMOSPHÈRE est un court téléfilm régional de 52 minutes, produit par France 3 Alsace et tourné aux alentours de Strasbourg.

L’intrigue : Après la grande dépression, le monde est dévasté et l’humanité déstructurée, chaque groupe s’inventant ses nouvelles règles. Un père et son fils tentent d’atteindre la réserve où la vie serait meilleure, « Le Doux ». Mais les embûches et rencontres seront nombreuses…

Un scénario très stéréotypé, mais qui date du début des années 80, donc les imitations sont beaucoup plus nombreuses ultérieurement qu’antérieurement. Encore rares étaient les séries B qui utilisaient ce canevas dans les années 70 : la quête d’un Eldorado mythique en pleine apocalypse nucléaire et face à une dictature militaire. Au final, cette GUEULE D’ATMOSPHÈRE est plutôt bricolée, tournée dans des décors miniers ou dans des décharges et certains costumes sont assez craignos et rappellent un peu les futurs nanars italiens post-apocalyptiques. Mais la chute est plutôt surprenante et rehausse le niveau du téléfilm.

LA TENDRESSE DU MAUDIT (1980) et RÂ (1984).

Deux raretés que sont ces deux court-métrages d’animation édités avec deux autres courts, en VHS dans les années 80 chez Scherzo sous le titre BARBE BLEUE, HISTOIRES D’APOCALYPSE ET DE MAGIE.

17071406362415263615148233Les quatre films en question sont BARBE BLEUE (1979) d’Olivier Gillon et L’INVITÉ (1984) de Guy Jacques. Et pour les deux titres qui nous intéressent ici, ce sont LA TENDRESSE DU MAUDIT (1980) de Jean-Manuel Costa, qui a remporté plusieurs prix, dont un au Festival d’Avoriaz.

L’intrigue : Dans Paris dévasté après une guerre nucléaire, une gargouille de la cathédrale Notre-Dame reprend vie…

Jean-Manuel Costa est un réalisateur très humble de court-métrages d’animation en stop-motion inspirés des effets spéciaux de Ray Harryhausen. Vous pouvez visiter son site. Longtemps connu uniquement des festivaliers, le travail de Jean-Manuel Costa touche désormais un plus large public de cinéphiles puisque le double-DVD, DÉMONS ET MERVEILLES édité en octobre 2016 rend enfin à César ce qui appartient à César. Et à propose de César, voici une vidéo de remise d’un César en 1982 pour LA TENDRESSE DU MAUDIT, Costa s’y définissant ainsi : « Quand j’étais jeune, presque beau et plein de cheveux ».

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Enfin, RÂ (1984) de Thierry Barthes et Pierre Jamin. Le film est consultable sur Viméo ICI, et voici quelques indications trouvées sur le blog de Thierry Barthes :

« Court-métrage réalisé par Barthes & Jamin en 1984, en animation volume. Entièrement fait à deux ; il dure 17 minutes et a nécessité deux ans et demi de travail pour la fabrication des marionnettes, des décors, la création de la maison de production. 9 mois de tournage image par image…RÂ a remporté une dizaine de prix dans les festivals (Clermont Ferrand, Annecy), a été sélectionné à Berlin, à Tokyo, à Cannes dans le cadre d’ « Un certain regard », et a été nominé aux César. Acheté par TF1, FR3, Canal +. Il a aussi obtenu une subvention, une prime à la qualité du CNC et a fait l’objet d’une sortie vidéo ».

L’intrigue : Dans un monde où le soleil a tout brûlé, seule une autoroute suspendue n’a pas fondu. Quelques rescapés s’accrochent et pensent trouver refuge dans un immeuble encore debout. Mais pourquoi cet immeuble n’a pas été enseveli dans le sol en fusion comme tous les autres ? Ils le découvriront… trop tard.

BOUM !

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- Trapard -

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