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LA DERNIÈRE NUIT (1998)

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LA DERNIÈRE NUIT (1998) dans Cinéma 18042907183015263615690216

LA DERNIÈRE NUIT (1998)

Évidemment, comme son titre l’indique il s’agit d’une histoire de fin du monde comme il en existe tant : d’APPEL D’URGENCE de Steve De Jarnatt en 1988, à 4H44, DERNIER JOUR SUR TERRE d’Abel Ferrara en 2011. Et à l’approche de chaque nouvelle fin du monde, on se remet en question , ou à l’inverse, on se défoule comme on peut, remettant à plus tard tous les préceptes bibliques pour certains, et sociétaux pour d’autres. Ou alors, c’est le moment des grandes décisions, celles d’agir vite au lieu de les repousser sans cesse. Et généralement ce type de film propose une vraie palette de tranches de vies, et c’est particulièrement le cas avec LA DERNIÈRE NUIT.

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L’intrigue : La fin du monde est annoncée pour le 31 décembre 1999 à minuit. Après la panique, les habitants de Toronto ont finalement accepté cette fatalité et quelques personnages vont se démener pour organiser une fin parfaite. Des complications de dernières minutes viennent brouiller leur programme. Mais le destin est là, qui bouleversera leurs prévisions et décidera seul de la meilleure manière d’en finir…

LA DERNIÈRE NUIT (Last Night) est un téléfilm réalisé par le Canadien Don McKellar, qui fut produit avec neuf autres films de nationalités différentes par la chaîne Arte en 1998 pour la collection « 2000 vu par… » avec le soutien de « la Mission pour la célébration de l’an 2000 ». Les autres titres sont CHEZ WALTER (Allemagne), LES SANGUINAIRES (France), LA VIE SUR TERRE (Mali), 18042907224415263615690218 dans TrapardMINUIT (Brésil), MA PREMIÈRE NUIT (Espagne), TAMAS ET JULI (Hongrie), LE MUR (Belgique), LE LIVRE DE LA VIE (USA) et LA DERNIÈRE DANSE (Taïwan). Ces dix films ayant apparemment été diffusés en Métropole, sur Arte en décembre 1998, bien qu’ils aient eu droit à des exploitations propres, en salles, en DVD, comme dans plusieurs festivals.

LA DERNIÈRE DANSE est le seul de ces films, avec LA DERNIÈRE NUIT, que j’ai pu apprécier, puisqu’il est sorti en DVD en France sous le titre THE HOLE. Plus énigmatique et surréaliste que le film canadien, THE HOLE est un beau film musical quasi-muet sur fond d’apocalypse.

Quant à LA DERNIÈRE NUIT, il a été tourné par son réalisateur, à la manière d’un film indépendant à l’américaine : humour léger et situations presque anodines et pourtant lourdes de sens ou à l’inverses, cocasses. D’anciens camarades de lycée de Toronto se croisent régulièrement et se découvrent à travers plusieurs situations : Patrick Wheeler qui dîne en famille se froisse avec sa mère car son dernier souhait est de retourner chez lui afin de vivre seul sa dernière soirée. Mais il croise Sandra qui a acquis deux pistolets afin de se suicider avant la fin avec son mari. Ils croisent finalement Craig, qui depuis deux mois a monté le projet de réaliser un grand nombre d’expérimentations sexuelles, avec différents types de femmes, dans différents endroits. Et c’est sans compter sur Menzies qui prépare son premier et dernier récital de piano en public pendant l’apocalypse. Tout le long du film, on croise et on recroise un peu les mêmes personnages, en mode crescendo, un peu comme si tous les chemins menaient à la fin, que ce soit celle du monde ou celle du film.

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Ce film passerait presque inaperçu, bien qu’il partage des moments intimes et bienveillants accompagnés par la voix off de Callum Keith Rennie (EXISTENZ, X-FILES, L’EFFET PAPILLON) incarnant un employé d’une compagnie de gaz qui annonce presque ironiquement par téléphone à chaque client, que le gaz sera servi jusqu’à la fin du monde…

Autre moment fort : la présence de David Cronenberg en patron de multinationale se montrant d’abord attentionné avec sa secrétaire puis suicidaire, ce qui m’a permis de découvrir une autre facette de Cronenberg, souvent habitué à de petits rôles dans des films trash (CABAL, RESURRECTION, JASON X). Geneviève Bujold nous fait aussi l’honneur de sa présence dans le film dans une courte scène amusante et touchante.

18042907264115263615690220Puis il y a une thématique récurrente tout le long du film, même si elle semble inconsciente pour les personnages qui s’y confrontent : qu’en est-il des différents délits mineurs, de la violence physique et morale, et même du meurtre dans un monde qui touche à sa fin et dont le principe de la justice a perdu de son sens et ses règles ?

Bien que le réalisateur Don McKellar soit crédité comme étant aussi le scénariste du film, et bien que LA DERNIÈRE NUIT et LA DERNIÈRE DANSE possèdent chacun un univers profondément différent, on sent néanmoins comme une ligne de conduite inhérente à ce projet qui fut supervisé par Pierre Chevalier, le directeur de l’unité Fictions de la chaîne Arte. Notamment dans le choix de voix off qui couvrent la bande-son des deux films. Et comme dans le film taïwanais, un humour léger écarte régulièrement l’épais brouillard anxiogène de la crainte de cette fin du monde tant médiatisée.

- Trapard -

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CRITIQUE EXPRESS : LIFE, ORIGINE INCONNUE

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Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :

CRITIQUE EXPRESS : LIFE, ORIGINE INCONNUE dans Cinéma 18050507125615263615699809

LIFE : ORIGINE INCONNUE

L’histoire : À bord de la Station Spatiale Internationale, les six membres d’équipage font l’une des plus importantes découvertes de l’histoire de l’humanité : la toute première preuve d’une vie extraterrestre sur Mars. Alors qu’ils approfondissent leurs recherches, leurs expériences vont avoir des conséquences inattendues, et la forme de vie révélée va s’avérer bien plus intelligente que ce qu’ils pensaient… 

Réalisateur : Daniel Espinosa

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Un Alien-Like. Voilà comment on pourrait qualifier ce LIFE. Doté d’une réalisation aux petits oignons, le film fait la part belle à l’entité extraterrestre qui va foutre un bordel incroyable dans la station spatiale où se trouvent nos braves héros. D’ailleurs les membres de l’équipage sont tous parfaitement interprétés, on ne pouvait pas rassembler meilleurs acteurs pour ce huis clos spatial.

18050507173515263615699811 dans Science-fictionVisuellement propre, le film arrive à nous emporter pour ne plus nous lâcher. La découverte de l’alien est fascinante et se transforme vite en angoisse. On se demande vraiment comment l’équipage va s’en tirer face à un danger aussi important, réel, palpable. Malgré l’absence de griffes, de crocs et même d’une conscience, le sentiment de prédation est bel et bien là. Cela va devenir un peu redondant au bout d’un moment et c’est dommage qu’on ne suggère pas plus la présence du monstre au lieu de nous le montrer sous toutes les coutures, même si ce parti prit peut être compréhensible et apprécié, il retire un peu de crédit à la menace. Si ce n’est ce léger soucis, le film ne souffre d’aucune faiblesse, jusqu’à son final qui respecte sa ligne directrice et laisse entrevoir une suite. Il est certain que cette saga n’aura jamais le même impact que celle initiée par Ridley Scott – il peut même y avoir un sentiment de redite – toutefois cela reste une très bonne surprise, du moment qu’on n’en attend pas trop non plus.

Note : 16/20

- Di Vinz -

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CRITIQUE EXPRESS : POWER RANGERS

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POWER RANGERS

L’histoire : Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante…

Réalisateur : Dean Israelite

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On ne s’attend pas à ce que ce type de film s’attarde sur ses personnages, mais c’est ce qu’essaie de faire le reboot de POWER RANGERS. Creuser la personnalité de ces adolescents, bien qu’ils restent tous un peu cliché chacun dans leur genre, n’est pas une mauvaise chose si c’est bien fait et si l’on considère que la série d’origine ne le faisait pas ou trop peu, mais elle le devient si cela est au détriment du spectacle qu’on est en droit d’attendre d’une telle adaptation.

18050908162415263615705006 dans Science-fictionPeu de power, peu de rangers, mais beaucoup de construction autour du groupe de héros qui devront apprendre à se connaitre pour former une unité. Cela reste très superficiel mais reconnaissons un effort louable dans la première moitié, ou plutôt les trois quarts du film, quant au côté initiatique, à la découverte de soi, des pouvoirs et de l’histoire qui mèneront ce groupe peu ordinaire à devenir les défenseurs de l’humanité.

Si le but est de faire perdurer cette licence, gageons qu’il y a au moins une introduction travaillée, cependant elle s’éternise et l’action s’en voit trop hachée pour au final être ennuyeuse. De plus on a l’impression d’avoir déjà vu ça (cf: Chronicles). Pour ce qui est du reste… La bataille finale est assez laide tant visuellement que 18050908184315263615705007dans sa mise en scène, les méchants ne sont pas plus intéressants que dans la série, c’est le néant en terme d’epicness et la fin du film frôle le ridicule. À vouloir faire trop réaliste, on finit par ne plus y croire du tout quand les choses s’accélèrent, le récit fait alors le grand écart en terme de crédibilité. Ici, malgré quelques blagounettes, la construction trop sérieuse ne laisse pas assez de place au fun pour finalement nous lâcher une avalanche d’effets spéciaux à la fin. Il y a un sérieux problème de construction et de rythme. Le Power Rangers nouveau n’a donc pas beaucoup plus d’arguments que son aînée, une série pour enfants assez grotesque, dépourvue de la moindre profondeur mais qui avait au moins le mérite de proposer un fil conducteur simple, d’être drôle et de proposer beaucoup de combats et d’acrobaties pour amuser ces chers têtes blondes. On peut même dire qu’il s’en est beaucoup trop éloigné pour rester cohérent. Le résultat est parfaitement moyen.

Note : 10/20

- Di Vinz -

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CRITIQUE EXPRESS : LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL.2

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Di Vinz revient sur quelques films de l’année 2017 à travers ses critiques express. Aujourd’hui :

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LES GARDIENS DE LA GALAXIE VOL.2

L’histoire : Après leurs premières aventures où ils ont affronté Ronan, les Gardiens de la Galaxie voyagent entre les planètes et vendent leurs services. Ils vont découvrir la mystérieuse filiation de Star-Lord.

Réalisateur : James Gunn

18051106330715263615707946 dans Di Vinz

Le précédent opus m’avait plus que convaincu ! Moi qui ne suis pas forcément un grand fan de comics, j’ai découvert cette équipe de héros avec beaucoup de plaisir. Space opera coloré à la réalisation exemplaire doté d’un humour omniprésent et d’une bande sonore légendaire, LES GARDIENS DE LA GALAXIE premier du nom avait en effet tout pour plaire et vous êtes sûr de passer un agréable moment en le revoyant encore aujourd’hui. Hélas, si la formule de Marvel Studios a un défaut, il réside bien dans les seconds numéros de chaque licence. Les « épisodes-passerelle », comme je les appelle, n’ont pour eux que la construction de leurs héros en mettant de côté la trame principale qui lie les films du MCU entre eux.

18051106345815263615707948 dans Science-fictionHormis THOR, LE MONDE DES TÉNÈBRES, qui rejoint l’histoire des pierres d’infinité (mais qui souffre d’une réal maussade), les seconds épisodes de chaque héros n’ont que peu d’intérêt si ce n’est le développement des personnages ou l’introduction de nouveaux héros. LES GARDIENS VOL.2 ne déroge pas à la règle. Ainsi, on développe l’historique du héros principal, Peter Quill alias Starlord, en faisant graviter les autres personnages autour de lui et en présentant de nouvelles têtes, mais la sauce ne prend pas aussi bien que dans le premier film. L’humour décapant des gardiens reste efficace dans l’ensemble, toutefois il est lourdement dosé et devient presque étouffant. Il en va de même pour certains dialogues, passant du burlesque au stérile d’une scène à l’autre.

Le scénario, quand à lui, peine à nous entraîner. L’histoire du papa de Starlord, certes joué par un bon Kurt Russel, nous laisse quasi indifférent. Le film reste cependant plaisant à suivre grâce à son graphisme toujours aussi éclatant, ses personnages tantôt pittoresques tantôt merveilleux et une BO presque aussi mythique que celle de son prédécesseur. Cette super-production est amusante et reste convaincante, surtout dans son dernier tiers relevant nettement le niveau. Bien qu’on soit loin de la qualité du premier film (ce qui était prévisible), on passe quand même un moment sympa.

Note : 15/20

- Di Vinz -

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IMAGINART – FRANK KELLY FREAS

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IMAGINART - FRANK KELLY FREAS dans Imaginart 13092910513615263611593982

Illustrateur américain né en 1922 et mort en 2005, Frank Kelly Freas est célèbre pour ses peintures de science-fiction et d’heroic fantasy. Il travailla à ses débuts pour des couvertures de pulps tels que Weird Tales et Planet Stories. Il poursuivit ensuite avec Astounding Science-Fiction, Analog, et participa également à des centaines de couvertures de livres.

18051908465215263615719478 dans Science-fictionFrank Kelly Freas conçut des insignes et des affiches pour le projet Skylab de la NASA. Il a aussi dessiné pour le magazine Mad, a repris l’une de ses illustrations légèrement modifiée pour l’album du groupe Queen News of the World (1977) et a représenté le célèbre Martien vert de la couverture de Martiens, go Home ! de Fredric Brown.

Son utilisation audacieuse du pinceau et son expérimentation d’une grande variété d’outils et de techniques dans de magnifiques peintures lui ont valu une grande réputation de la part des fans de l’Imaginaire, de même que des dizaines de récompenses.

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

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CITATION CÉLÈBRE : LA PLANÈTE GÉANTE

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CITATION CÉLÈBRE : LA PLANÈTE GÉANTE  dans Littérature 18060208125015263615741397« La maisonnette, la forêt, le village étaient situés à mi-pente d’une colline dont l’immensité dépassait l’entendement d’un Terrien. Au-dessus, il n’apercevait aucune démarcation nette due à un sommet ou une arête ; la terre se perdait dans des lointains bleu pâle. Au-dessous, le panorama paraissait si grandiose et si vaste qu’au-delà de quelques kilomètres l’œil ne captait plus que l’étendue du territoire sans les moindres détails, prés et forêts se fondant en un brouillard vert, bleu et beige. »

(La Planète Géante, Jack Vance)

IL Y A 40 ANS… STAR CRASH !

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IL Y A 40 ANS... STAR CRASH ! dans Cinéma bis 18061008103715263615755449

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18061101162915263615757306 dans Dossier : Star Crash, les 40 ans

En 1978, c’est le choc des étoiles ! Alors que STAR WARS vient de triompher un an plus tôt sur les écrans du monde entier, un film de SF veut affronter le mastodonte de George Lucas sur son territoire, qu’il soit spatial comme américain ! C’est STAR CRASH, un space opera italien coloré et fauché où les étoiles sont des guirlandes, les vaisseaux des maquettes grossières, les décors des pistes de night-clubs et l’héroïne une femme en bikini ! C’est David contre Goliath. Et alors que le résultat ne se fait pas attendre, le film devient au fil du temps une œuvre culte par son culot jusqu’au-boutiste, son incroyable goût du kitsch et sa superbe vedette principale, la sculpturale Stella Star. Bingo ! 40 ans plus tard, en 2018, le film de Luigi Cozzi demeure toujours dans le cœur des fans de SF qui n’ont pas froid aux yeux !

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40 ans de STAR CRASH ou STARCRASH ou SCONTRI STELLARI OLTRE LA TERZA DIMENSIONE, avec ce dossier où souvenirs, points de vue, making of, album photo, secrets dévoilés, interviews vidéo de Luigi Cozzi et Caroline Munro, bande originale du film signée John Barry, bande-annonce et film complet entrent en collision, et où Stella Star et sa bande composée de Zarth Arn, Elias et robot géant, sans compter le jeu vidéo et les répliques cultes, provoquent le plus grand choc des étoiles sur Les Échos d’Altaïr ! Accrochez-vous, c’est parti en hyper-espace !

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STAR CRASH : Souvenirs éloignés d’un fan crash

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Ma première rencontre avec STAR CRASH, ce n’est pas au cinéma que je la dois mais à une pochette du 33 tours de la bande originale du film… C’était chez un pote, je devais alors avoir 14 ans. La pochette reprenait la superbe affiche du film. Contaminé quelque temps plus tôt par STAR WARS, je ne rêvais plus que de space operas, de batailles spatiales épiques avec des vaisseaux, robots et sabres laser ! Et c’est ce que la magnifique pochette du disque offrait à mes yeux écarquillés. En outre, la musique signée John Barry était une vraie merveille, même si elle s’éloignait clairement du style d’un John Williams. Épique, entraînante, bien rythmé, avec un je-ne-sais-quoi de moderne, elle me comblait de bonheur, à tel point que je finissais par l’écouter en boucle tout en agaçant mon pote !

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La pochette du disque de la B.O. de STAR CRASH.

« Je ne pouvais croire qu’avec une telle affiche un film put être aussi médiocre ! »

Totalement conquis, j’insistais alors pour que mon copain, fan de SF lui aussi, aille louer la VHS du film en vidéoclub car je ne possédais pas encore de magnétoscope. Il devait aussitôt me prévenir que STAR CRASH était très mauvais, l’ayant déjà vu… Qu’à cela ne tienne ! Je ne pouvais croire qu’avec une telle affiche un film put être aussi médiocre ! Et le jour arriva enfin où, allongé devant la télévision, je découvrais pour la première fois « Le Choc des Étoiles »…

Quelle déception… Quels regrets… Quelle imposture ! Plus j’avançais dans le film et plus je n’en croyais pas mes yeux… Les effets spéciaux, les costumes, les décors, les dialogues, sans compter les bruitages, eurent tôt fait de désintégrer mes derniers espoirs. STAR CRASH ressemblait à tout sauf à du STAR WARS. C’était désespérément mauvais. Et mon pote de me rappeler fièrement : « Je te l’avais dit ! »

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La jaquette de la VHS de STAR CRASH.

Mais le temps passa. Et, allez savoir pourquoi, je finissais par vouloir un jour revoir STAR CRASH. Ce fut à nouveau grâce à la VHS du film louée dans un vidéoclub (le film n’est d’ailleurs jamais sorti, je crois, sur les écrans calédoniens). J’ai alors souri et même souvent bien ri en redécouvrant ce merveilleux nanar d’un Lewis Coates, pseudo américain de Luigi Cozzi, bien gonflé ! Plus tard, je devais même enfin acheter la VHS avant de finir par acquérir, bien plus tard encore, le DVD. Pas encore le Blu-ray, mais ça ne saurait tarder !

Aujourd’hui, je regarde encore régulièrement STAR CRASH ! Que voulez-vous, il fait partie de ces petits plaisirs coupables auxquels l’âme humaine succombe facilement, et il me fait un bien fou, alors franchement pourquoi m’en priver ?

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STAR CRASH : L’histoire

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« Alors qu’ils tentent d’échapper à la police de l’espace, les deux bandits intergalactiques, Stella Star et Akton, rencontrent le survivant d’une attaque contre l’infâme Zarth Arn. Ce dernier est un être fourbe et malfaisant qui veut devenir le maître de l’univers. Ils apprennent que cet être ignoble possède une arme d’une puissance telle que la galaxie entière pourrait disparaître en quelques secondes… » 

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STAR CRASH : La fiche technique

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Année : 1978
Réalisateur : Lewis Coates (alias Luigi Cozzi)
Scénario : Luigi Cozzi
Production : Nat Wachsberger & Patrick Wachsberger
Musique : John Barry
Effets spéciaux : Germano Natali / Studio Quattro
Pays : USA / Italie (sorties : 1978 en Allemagne de l’Ouest, 1979 en Italie et en France)
Durée : 94 min
Interprètes : Caroline Munro, Marjoe Gortner, Christopher Plummer, David Hasselhoff, Robert Tessier, Nadia Cassini, Joe Spinell…

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STAR CRASH : Des explications

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À l’origine, STAR CRASH devait s’intituler LES AVENTURES DE STELLA STAR. Luigi Cozzi avoue fièrement avoir écrit le scénario en trois jours : « Le brouillon naquit spontanément, furieusement devrais-je dire, comme une rivière en crue. » Quant au choix d’une femme dans le rôle principal, voilà l’étonnante explication de Cozzi : « Mon idée de départ était de créer une espèce de 18061201325515263615759380version cosmique de la théorie chrétienne de la Trinité (Stella, Elle et Akton), avec la femme manifestement supérieure à l’unique mâle de l’aventure (Simon, le fils de l’Empereur), afin que, de la mort de Elle et de Akton et de l’union de Stella avec Simon naisse l’être parfait qui réunit les qualités de tous sans en prendre les défauts (un peu le « Fils des Etoiles » de mémoire kubrickéenne). » Sans commentaire…

En ce qui concerne Caroline Munro, notre charmante actrice américaine était pleine d’espoir pour STAR CRASH : « J’aime beaucoup la mise en scène de ce film et je devine qu’il sera très bon. » a-t-elle déclaré à l’époque… Armando Valcauda, spécialiste en effets spéciaux sur le film : « Pour la grande bataille qui se situe à la fin, nous avons utilisé la même technique que Stanley Kubrick, c’est-à-dire des diapositives projetées, masquées de noir, qui permettent d’obtenir des résultats irréalisables avec la « prise en 24″ (vitesse normale du cinéma). Dans d’autres scènes, avec des optiques déterminées, grand angulaire sur un décor étoilé de trente mètres de large, nous avons effectué la prise de vues normale des maquettes suspendues à des câbles noirs, et les résultats sont excellents. » Re-sans commentaire…

« Mon idée de départ était de créer une espèce de version cosmique de la théorie chrétienne de la Trinité. » - Luigi Cozzi

Les couleurs « flashy » des vaisseaux du film s’expliquent ainsi selon Luigi Cozzi : « C’est une particularité qui en surprend plus d’un. La plupart des maquettes d’astronefs qui apparaissent dans le film sont de couleur argent métallisé, bien que sur la pellicule ils soient très colorés. La Station Spatiale du Comte, par exemple, semble bleue alors qu’en réalité elle est argentée comme est argentée aussi la Cité Volante du final qui, elle, a la teinte de l’arc-en-ciel. La raison en est simple. S’il avait fallu peindre les modèles, nous 18061201325615263615759381n’aurions jamais obtenu ces couleurs intenses et chaudes que Valcauda voulait donner à ses créations. Pour les obtenir, il fallait donc éclairer les maquettes à l’aide d’intenses sources lumineuses « filtrées » (c’est-à-dire colorées de gélatines transparentes) selon la teinte souhaitée. Et comme l’argent a un haut pouvoir de réflexion et « prend » facilement les couleurs qu’on projette sur lui, nous avons eu recours à ce système insolite. Les très beaux résultats donnent entièrement raison à Valcauda. »…

STAR CRASH fut tourné principalement en Italie, dans le Delta du Pô, dans le sous-sol de Castellana, et sur les pentes de l’Etna en Sicile.

John Barry, grand compositeur parmi les compositeurs, a écrit la splendide musique de STAR CRASH. Il s’agit là certainement du plus bel attrait du film car sa B.O. est incontestablement de qualité, avec un thème majestueux parfois accompagné d’instruments électroniques. La musique de STAR CRASH fut récompensée au 8e Festival International du Film Fantastique et de Science-Fiction de Paris (récompense décernée par l’association Miklos Rosza France).

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STAR CRASH : Les secrets

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- STAR CRASH devait d’abord s’appeler STAR RIDERS.

- Il faut savoir que Luigi Cozzi avait présenté son projet de film de SF avant la sortie de STAR WARS, mais celui-ci avait été refusé par tous les producteurs italiens. Ce sera l’arrivée de STAR WARS et son triomphe colossal qui convaincront les producteurs de revenir sur leur décision. Luigi Cozzi devra alors revoir sa copie afin qu’elle corresponde davantage au film de George Lucas. Un nouveau titre sera choisi : L’EMPIRE DES ÉTOILES.

18061306280915263615760375- C’est le producteur Wachsberger qui décide du changement de titre pour un « STAR CRASH » plus vendeur d’après lui.

- Les producteurs souhaitaient Raquel Welch dans le rôle de Stella Star, mais Luigi Cozzi se bat pour obtenir Caroline Munro.

- David Hasselhoff est alors un tout jeune acteur qui débute dans le métier après être passé par la télévision avec LES FEUX DE L’AMOUR. Il pense que STAR CRASH va lancer sa carrière au cinéma… Il finira par retirer le film de sa filmographie.

- Peu de gens semblent savoir que le nom « Zarth Arn », attribué au grand méchant du film, n’est pas une création de Luigi Cozzi mais un nom de personnage, un savant, appartenant au roman d’Edmond Hamilton, Les Rois des Étoiles.

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Stella Star, dessin de préproduction.

- Ennio Morricone est proposé pour la musique. Mais celui-ci ne partage pas les attentes musicales du réalisateur et préfère quitter le navire. John Barry le remplace alors.

- C’est sous le label New World que le film sort aux États-Unis en mars 1979 au lieu de celui de l’A.I.P, qui a préféré se retirer.

18061306330515263615760377- Caroline Munro est alors doublée par l’actrice Candy Clark (AMERICAN GRAFFITI). En France, c’est Évelyne Séléna, déjà connue pour son doublage de la princesse Leia dans les STAR WARS IV, V et VI, qui prête sa voix à Stella Star.

- STAR CRASH rencontre un beau succès aux États-Unis de même que dans certains pays européens (à l’époque on n’est pas très exigeant, hein), à tel point qu’une suite est envisagée. Cependant elle ne se fera jamais.

- Le film STAR CRASH II sorti en 1981 (à découvrir ICI) n’est pas la suite officielle du STAR CRASH de Luigi Cozzi. Réalisé par Bitto Albertini, ce film de SF aux tendances érotiques ne fait qu’utiliser des stock-shots du STAR CRASH de 1978, et c’est quant à lui un vrai navet où strictement rien de rien n’est à sauver.

- Judd Hamilton (mari de Caroline Munro) et son ami le producteur David Winters voulaient acheter les droits du personnage de Stella Star pour la somme de 2000 dollars. Ils souhaitaient en faire un film intitulé STAR PATROL. Luigi Cozzi refusera, considérant que la somme proposée était bien trop faible pour Stella…

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STAR CRASH : La bande-annonce

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Bande-annonce française du film.

(Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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STAR CRASH : Mon point de vue

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Déjà publié le 2 mai 2010, repris aujourd’hui dans son intégralité.

18061306233815263615760373Quiconque a vu STAR CRASH ne peut demeurer de marbre face à ce « nanar de luxe », cette incroyable fête foraine spatiale où clignotent sans cesse des étoiles vertes, jaunes, rouges, bleues et roses, où des pilotes hystériques de vaisseaux en plastique font des loopings en poussant des cris de joie, où chaque bruitage est à lui seul un gag sonore, et où de superbes créatures féminines arborent le strict minimum vestimentaire en compagnie de héros aux cheveux hirsutes qui déambulent dans des décors dignes d’un show à la Maritie et Gilbert Carpentier des années disco… STAR CRASH n’est pas seulement le « choc des étoiles », il est à lui seul un « choc visuel » d’une déroutante naïveté. Mais malgré tout, et c’est cela le pire, on ne parvient pas à détester cette space-opérette ! Non ! On rit tellement devant ce spectacle bourré de vitalité où notre magnifique Stella Star (Caroline Munro / L’ESPION QUI M’AIMAIT) s’en donne à coeur joie, sourire aux lèvres pulpeuses, et on jubile tellement face aux tordantes apparitions du méchant Zarth Arn (Joe Spinell / MANIAC) aux cheveux bouclés et à la barbe bien taillée, qu’on s’étonne de passer un « bon moment » dans cet univers qu’aucun réalisateur actuel ne serait capable de recréer même avec le numérique à l’appui ! Non, car STAR CRASH c’est d’abord du « fait-maison », à l’italienne (courageux Italiens qui n’ont jamais reculé devant rien ni devant aucun genre cinématographique contrairement aux Français !).

« STAR CRASH n’est pas seulement le « choc des étoiles », il est à lui seul un « choc visuel » d’une déroutante naïveté. »

STAR CRASH, c’est d’abord le plagiat raté de STAR WARS. Le film de Luigi Cozzi ne se prive pas de surfer sur la vague du succès de l’œuvre de Lucas, il va même jusqu’à utiliser les sabres laser. Sacrilège ! Le méchant du film, Zarth Arn, est un Vador de seconde zone, que dis-je, de millième zone, qui demeure dans sa forteresse spatiale en forme de main géante, clin d’œil à l’Étoile Noire. 18061306255215263615760374Cependant, ici, Luke Skywalker est remplacé par une femme, Stella Star, dont le nom n’est pas sans rappeler celui qu’aurait dû porter le héros de la trilogie STAR WARS des années 1970-80 : Starkiller…

Mais STAR CRASH c’est aussi, et ensuite, un soupçon prononcé de BARBARELLA (de Roger Vadim) avec une Stella Star adepte des tenues légères et plutôt érotiques, et un zeste de JASON ET LES ARGONAUTES (de Don Chaffey) avec un combat sur une plage entre notre héroïne et un robot géant animé image par image…

Parmi les acteurs, et en dehors de Caroline Munro et de Joe Spinell, on trouve également Christopher Plummer (mais qu’est-il venu faire dans cette galère !) dans le rôle de l’Empereur. Plummer débite constamment sans y croire des textes qu’un enfant de dix ans aurait pu écrire, sa meilleure réplique s’avérant celle de la fin du film… à se tordre de rire ! David Hasselhoff (ALERTE A MALIBU, K-2000) débutait à l’époque. Il incarne le fils bien aimé de l’Empereur.

Pour finir je ne dirai qu’une chose : Vive STAR CRASH, perle du nanar qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie !

- Morbius -

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STAR CRASH : L’album photo

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STAR CRASH : Le réalisateur, Luigi Cozzi

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Croyez-le ou non, Luigi Cozzi, le réalisateur de STAR CRASH, est un type bien, et je le dis en toute sincérité. C’est d’abord un grand passionné de Science-Fiction, un connaisseur même, ce qui suffit déjà pour lui coller l’étiquette de « type bien », vous en conviendrez. Grand fan de SF littéraire et cinématographique, adorateur des films de science-fiction américains des fifties, admirateur de Jack Arnold, Ray Harryhausen, Lucas et Spielberg, il avait développé son projet de film bien avant l’arrivée de STAR WARS, comme indiqué plus haut dans STAR CRASH : Les secrets

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Luigi Cozzi en bonne compagnie…

Lors du tournage de STAR CRASH, Luigi Cozzi dut faire face à un problème considérable pour un film de SF, qui plus est de space opera : le budget… « Vous connaissez MISSION IMPOSSIBLE ? On a eu toutes les difficultés possibles » déclare Cozzi. « Les techniciens n’étaient pas préparés à travailler sur un film de SF, le producteur était un fou avec qui je n’arrêtais pas de m’engueuler et qui a bien failli me virer vingt fois. Je travaillais avec les acteurs le jour et sur les effets spéciaux la nuit. Bref, c’était l’horreur ! Mais cela reste quand même l’un de mes meilleurs souvenirs de cinéaste. »

« Moi, ça me fait toujours plaisir quand un type comme Tom Savini, de passage à Rome, vient me voir en me disant qu’il aime bien STAR CRASH. »

D’après Cozzi, après le succès de LA GUERRE DES ÉTOILES tous les acteurs voulaient jouer dans un film de science-fiction. Aussi n’eut-il aucune difficulté, aussi étrange que cela puisse paraître, à obtenir Christopher Plummer pour le rôle de l’empereur. Cozzi confie : « Christopher Plummer a été très professionnel. On s’est rencontré une fois, on a discuté et il a accepté. » Quant à 18061306313815263615760376Caroline Munro pour le rôle de Stella Star, notre réalisateur italien déclare : « J’avais craqué pour Caroline en la voyant de LE VOYAGE FANTASTIQUE DE SINBAD de Gordon Hessler. J’ai donc suggéré son nom au producteur, qui a refusé d’emblée en me montrant une longue liste de super-stars féminines. Comme elles ont toutes refusé les unes après les autres, il m’a demandé de contacter Caroline Munro. Elle était très contente que je fasse appel à elle, et s’est montrée très enthousiaste vis-à-vis du film. »

La filmographie de notre bon vieux Luigi compte par exemple, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, des films comme le très bon CONTAMINATION (1980, une histoire d’œufs à la ALIEN !), l’incroyable HERCULE (1983, ou comment propulser Hercule dans un space opera à la STAR CRASH !), SINBAD (1989), PAGANINI HORROR (1989)…

On nous dit qu’aujourd’hui Luigi Cozzi s’occupe d’une petite boutique spécialisée en produits dérivés de films SF. Si vous passez à Rome, allez le voir, il est très ouvert et discute sympathiquement avec tout le monde !

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STAR CRASH : Caroline Munro, Stella Star

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Que serait STAR CRASH sans l’inoubliable Stella Star-Caroline Munro ? Contrairement à certaines vedettes hollywoodienne qui aiment cracher régulièrement dans la soupe, notre actrice n’a jamais regretté sa participation au film de Luigi Cozzi. « C’est fabuleux, cette façon dont le film fait sourire le public et le fait rire aux larmes », dit-elle aujourd’hui. « C’est véritablement le bébé de Luigi. Il l’a pensé comme un dessin animé. Et c’est tout à fait ça ! Par exemple, rien qu’avec ce moment où le vaisseau apparaît à l’écran et où l’on voit toutes ces étoiles colorées, on sait directement que ce ne sera pas STAR WARS, qui est tellement plus sérieux. » 

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Et quand on lui parle de la tenue légère et so sexy qu’elle porte tout au long du film, Caroline Munro répond : « La première fois que j’ai vu le costume, j’étais allée chez le costumier et il m’avait montré cette tenue très déshabillée. Là, je me suis exclamée : « OK, je porterai ça en-dessous du costume. » Le chef costumier était très italien dans l’attitude et m’a dit : « Non, C’EST le costume ! » J’ai répondu : « Ça c’est le costume ? » et il a conclu par : « Oui, ça, c’est Stella Star ! » Au secours ! Enfin, je m’y suis faite, même si on utilisait beaucoup d’adhésif pour qu’il tienne en place, car dans le film, je suis hyperactive. »

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STAR CRASH : La B.O. de John Barry

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La musique de STAR CRASH fut composée par le formidable John Barry, oui, celui de OUT OF AFRICA, DANSE AVEC LES LOUPS, GOLDFINGER (et de tant d’autres James Bond), KING KONG (1976), LE TROU NOIR, etc. On peut légitimement se demander comment un homme aussi talentueux a pu se laisser embarquer pour écrire la bande originale de l’un des plus célèbres navets de toute l’histoire du cinéma de science-fiction ! C’est donner de la confiture aux cochons, me direz-vous scandalisé ! Le site Les Oreilles entre les Yeux nous apporte un complément d’information à ce sujet : 

18061306413515263615760379« Cela s’est fait simplement, grâce à un coup de fil du producteur français Patrick Wachsberger. Ce dernier met l’eau à la bouche de Barry en lui promettant que cela sera le plus grand film de science-fiction jamais réalisé. Barry fonce et se met au travail en ayant comme simple indication de composer quelque chose dans un style proche de celui de John Williams.  Barry part bille en tête pour surpasser le score de Star Wars. Le tournage du film se fait en même temps qu’il entre en studio. Il demande, pour se donner une idée du film qu’il doit mettre en musique, de se faire envoyer les rushs des scènes les plus marquantes. Cozzi, catastrophé par les résultats de l’équipe des effets spéciaux, envoie une cassette vidéo au compositeur. Cette vidéo, à la base en couleur est passée en noir et blanc et Cozzi fait croire à Barry que les incrustations des effets n’ont pas encore été faites alors qu’elles figurent bien à l’écran. Berné, Barry compose, comme à son habitude, une musique magistrale et imposante. »

Sacrés Italiens ! Cozzi est un roublard de premier ordre qui parviendra ainsi à ses fins. Quant à John Barry, il nous offrira une merveilleuse musique de film mêlant à la fois son style si particulier avec des tonalités plus modernes, utilisant parfois des instruments électroniques.

Si sa B.O. est forcément loin, très loin d’égaler celle de STAR WARS de John Williams, elle possède un charme propre qui fut récompensé par le prix Miklos Rosza lors du VIIIe Festival International du Film Fantastique et de Science-Fiction de Paris. Un juste retour des choses !

Voici une « Star Crash Suite » de 7 minutes qui vous propose divers extraits de la B.O. Le générique de STAR CRASH débute quant à lui à 6’02 min. 

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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STAR CRASH : Stella et son bikini spatial

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Le futur sera bikini pour les femmes ou ne le sera pas ! C’est à cette idée merveilleuse que STAR CRASH et sa superbe Stella Star (Caroline Munro) tentent de nous rallier.

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Enfin oui, bon sang ! À quoi bon vouloir à tout prix cacher ses courbes voluptueuses et sa peau mate sous une longue robe blanche comme la princesse Leia dans STAR WARS, sous un scaphandre justaucorps comme Elisabeth Shaw dans PROMETHEUS ou sous une tenue Fremen comme Chani dans DUNE ? Non, non, non et non ! La femme du futur doit pouvoir parader dans le plus simple appareil… ou presque…

18061305591015263615760365Stella Star est une femme libérée, déterminée et volontaire que le carcan d’une robe, ou même d’une jupe courte, ne pourrait satisfaire. Éprise de liberté et d’aventure, Stella est, comme de nombreuses femmes de son époque, confrontée à toutes sortes de défis. Rompue à l’art du combat, elle sait se défendre et n’hésite pas à faire taire définitivement ses ennemis. Quoi de mieux, alors, pour affronter ses adversaires, qu’un bikini (au grand col relevé…), flanqué d’une large ceinture et de superbes bottes montantes aux talons hauts ? Ainsi notre Stella Star, digne héritière de tant d’héroïnes de pulps des années 30 et 40, peut-elle allier le charme à la force et la détermination !

On peut aujourd’hui sourire face à l’incroyable audace d’un tel costume ! Les années 60 et 70 n’avaient peur de rien, et le spectateur, déjà habitué à une certaine Barbarella, ne pouvait que tomber sous le charme de Caroline Munro à travers son personnage de Stella Star. Et qu’on se le dise : toutes les femmes sont ainsi vêtues dans STAR CRASH… Oui, STAR CRASH, ou l’ère du bikini spatial !

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STAR CRASH : Interview de Luigi Cozzi et de Caroline Munro

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Interview de Luigi Cozzi et de Carolien Munro (en anglais).

(Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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STAR CRASH : Les bouclettes de Zarth Arn

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ZARTH ARN ! ZARTH ARN ! ZARTH ARN ! Son nom résonne à travers l’Univers ! Il n’est pas de lune, de planète ou d’empire qui ne connaisse le terrible Zarth Arn. Mais pour notre homme, plus que tout, c’est la coiffure qui fait le tyran… et Dieu sait que, parmi tous les grands méchants, Zarth Arn possède le look le plus effrayant de l’Univers…

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Chez Zarth Arn, ce sont assurément ses élégantes bouclettes qui font toute la différence, car si certains méchants préfèrent honteusement cacher leur visage à travers des masques ou des giphycasques, voire des turbans ou des foulards, Zarth Arn, lui, exhibe courageusement ses bouclettes à travers les galaxies dans sa soif de pouvoir et de destruction. Elles l’accompagnent dans tous ses combats, dans toutes ses épreuves et même dans ses moments les plus difficiles. Elles sont sa force et sa détermination, que dis-je : sa fierté. Nul tyran autre que lui ne peut se vanter de posséder de tels attributs. Son coiffeur est réputé « des étoiles maudites aux confins de l’univers ». C’est d’ailleurs le même qui a taillé la barbe de l’Empereur Ming de Mongo avant de la reproduire, presque à l’identique, sur le faciès de Zart Arn, lui conférant ainsi ce visage si inquiétant mettant en valeur son regard profondément intelligent…

La légende raconte qu’un jour, au cours d’un duel, Zarth Arn perdit l’une de ses bouclettes. Il en fut tellement bouleversé qu’il décapita de rage son adversaire avant de ramasser, en larmes, sa mèche de cheveux… Sa douleur dura de longues semaines, elle ne trouva répit que lorsqu’une nouvelle bouclette eut repoussé à l’endroit exact où l’autre avait été sauvagement tranchée…

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En dehors de ses légendaires bouclettes, Zarth Arn possède aussi la cape, le col relevé et les bottes que tout noble méchant de space opérette se doit de porter.

Étrange que Stella Star ne soit pas tombée sous le charme des bouclettes de ce Zarth Arn incarné par Joe Spinell…

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STAR CRASH : Photos du making of

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Série de photos en noir et blanc dévoilant le tournage du film et de quelques scène supprimées, notamment celle des sables mouvants.

(Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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STAR CRASH : Le robot Elias (ou Elle)

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18061306163715263615760370Elias, un robot flic, figure ici aux côtés de la charmante Stella Star sur une plage de sable blanc. Stella semble d’ailleurs déjà prête à aller se baigner avec son merveilleux accoutrement si propice à la trempette… Ah oui, c’est vrai, je m’égare… Revenons à Elias, notre robot-craignos. Pas si craignos me direz-vous ? C’est possible. Il y a eu pire encore une fois, et notre Elias aurait très bien pu figurer dans la scène de la cantina de Mos Eisley dans STAR WARS IV, oui, parfaitement, au milieu des aliens et divers pilotes de vaisseaux de la galaxie.

Elias possède tous les clichés du robot d’une série Z : gestes saccadés, voix caverneuse (le comédien qui le double doit parler dans une boîte à chaussures) et courts circuits plein de jolies étincelles. Peu efficace sur le terrain, sans cesse en train de faire ses réflexions et remontrances insupportables, Elias finira démembré grâce à une tribu d’hommes des cavernes. Bien fait pour lui !

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STAR CRASH : Le robot géant des amazones

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Ce gigantesque robot féminin (oui, regardez bien, il possède des seins !), conçu par de redoutables amazones, et qui poursuit sur une plage nos héros du film, déambule aussi raide qu’un balai en agitant sans cesse ses grands bras. Il s’agit en outre d’un robot géant extrêmement silencieux : à peine de vibrations à chacun de ses pas, aucun couinement ni grincement contrairement au Talos de Ray Harryhausen dont il se veut le digne descendant du futur… Hum… Son ombre gigantesque se projette même sur le décor situé derrière lui, assombrissant la planète que l’on aperçoit en fond ! Ah, les merveilleux effets spéciaux de STAR CRASH…

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Muni d’un sabre impressionnant, notre robot géant sera néanmoins détruit en un rien de temps par un vaisseau venu à la rescousse. Quelques rayons roses, et le voilà se tortillant désespérément sur place avant de s’effondrer (toujours presque sans un bruit…) sur cette plage devenue son tombeau.

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STAR CRASH : Les répliques qui tuent

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« Regarde ! un neutron stellaire ! »

« Ce n’est pas à un vieux robot qu’on peut faire le coup de l’hyper-espace. »

« N’espérez pas gagner, Stella Star ! »

« Ceci, comme vous le constatez, est un concentrateur d’énergie faciale. »

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STAR CRASH : Le jeu vidéo

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Je vois vos yeux s’écarquiller. Oui, en effet, il semblerait qu’un jeu vidéo STAR CRASH ait existé, édité par Atari. Cependant je ne dispose d’aucune information à son sujet, si ce n’est cette publicité… On y voit représentée, non pas en hyper-espace mais en hyper-pixellisation, la scène de combat contre le robot géant des amazones…

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STAR CRASH : L’avis des critiques

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« Ce film reste encore aujourd’hui l’un des plus réjouissants de l’ère post-STAR WARS. » (Jérôme Wybon, Les Guerres des Étoiles, éd. Huginn & Munnin)

« Quoi qu’il en soit, malgré ses efforts décoratifs et la musique de John Barry, il ne s’agit que de l’un de ces produits d’exploitation sympathiques comme l’Italie en a confectionné à la pelle à l’époque. » (Jean-Pierre Andrevon & Jean-Pierre Fontana, 100 Ans et Plus de Cinéma Fantastique et de Science-Fiction, éd. Rouge Profond)

« Considéré comme un « nanar », le film est très plaisant et apprécié notamment à cause des tenues sexy de la belle Caroline Munro. Les personnages éclatent de rire toutes les cinq minutes : voilà un film qui n’est pas guindé. » (Michel Chion, Les Films de Science-Fiction, éd. Cahiers du Cinéma – Essais)

« On peut tout de même rester admiratif devant l’incroyable talent de bricolage dont font preuve les auteurs du film. Cozzi parvient même, il faut le reconnaître, à développer une véritable esthétique personnelle, influencée tout autant par la bande dessinée que par le cinéma bis italien. » (Laurent Aknin, Les Classiques du Cinéma Bis, éd. Nouveau Monde)

« Si le film existe bel et bien grâce à LA GUERRE DES ÉTOILES, il n’en n’est pas pour autant une pâle copie sans imagination. S’il lui ressemble dans le fond, il s’en détache dans son contenu. » (Damien Granger, Impact n°48)

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STAR CRASH : Le film complet en V.F.

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On ne pouvait pas finir ce dossier sur les 40 ans de STAR CRASH sans vous proposer le film culte de Luigi Cozzi. Le voici, le voilà, à découvrir d’urgence si vous n’en avez jamais fait l’expérience, à revoir si les blockbusters entraînent votre désespoir. Stella, Elias, Zarth Arn et tous les autres sont là, au rendez-vous, 40 ans plus tard. Ils n’ont pas pris une ride. Préparez-vous au choc des étoiles ! (Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir le film)

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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Sources : L’Écran Fantastique n°8, Impact n°48, Metaluna n°4, Les Guerres des Étoiles (de Jérôme Wybon, éd. Huginn & Munnin), Wikipédia.

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BLAKE’S 7

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BLAKE'S 7 dans Science-fiction 14012708415615263611933240

Totalement inédite en France, la série télévisée BLAKE’S 7 fut programmée à la télévision britannique de 1978 à 1981, sur la BBC. Créée par Terry Nation, elle raconte les aventures d’une bande de rebelles voyageant à bord du vaisseau Liberator et luttant contre des forces totalitaires. On n’est pas loin de STAR WARS, mais toute comparaison s’arrête là…

18061606530015263615764329 dans Série TV

Nous sommes en pleine furie de space operas. Le succès phénoménal de STAR WARS, un an plus tôt, va jusqu’à dépasser les salles obscures pour atteindre le petit écran. Terry Nation, le papa des 18061607002715263615764337célèbres Daleks de DOCTOR WHO, crée alors BLAKE’S 7. La série comptera 52 épisodes de 50 minutes répartis sur 4 saisons. Son histoire est la suivante :

« Situé au « troisième siècle du second calendrier », Roj Blake, un révolutionnaire, dirige une bande de rebelles dans sa lutte contre les forces totalitaires de la « fédération Terran », qui règne sur la Terre et sur de nombreuses autres planètes grâce à la surveillance, au lavage de cerveau et à l’utilisation de drogues. »

BLAKE’S 7 prend ses sources dans des légendes, romans, films ou séries comme Robin des BoisLe Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley, STAR TREK, PASSAGE À MARSEILLE (de Michael Curtiz, 1944), mais aussi à travers des conflits politiques de l’époque qui se déroulent en Amérique du Sud et en Israël. La série se veut donc sombre, plus adulte que DOCTOR WHO, avec des sujets graves.

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Le budget de la série est, comme pour DOCTOR WHO à ses débuts, catastrophique. Les décors, les costumes et les effets spéciaux en pâtissent forcément, mais cela n’empêche pas BLAKE’S 7 de devenir très vite populaire et de rassembler plus de dix millions de téléspectateurs britanniques lors de ses diffusions ! La critique est alors divisée entre ceux qui apprécient son thème de la dystopie, sa moralité 18061607071515263615764339ambiguë et son sens de l’humour et ceux qui lui reprochent sa production chaotique, ses dialogues interminables et son manque d’originalité.

BLAKE’S 7 comptera néanmoins de nombreux fans qui auront droit à un merchandising adéquat destiné à satisfaire leur appétit : livres, magazines, publications annuelles, jouets, musique et effets sonores de la série seront édités.

Bien après la diffusion de son dernier épisode, BLAKE’S 7 est maintes fois revenu sous forme d’enregistrements audio rassemblant les acteurs. Mais en 2013, on annonçait enfin le grand retour de BLAKE’S 7 à la télévision dans un reboot financé par la chaîne Syfy. Rien depuis…

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Les personnages principaux

Roj Blake (Gareth Thomas) : Blake est un dissident politique. Il est le commandant du vaisseau Liberator qu’il utilise pour mener des attaques contre la Fédération.

Kerr Avon (Paul Darrow) : expert en électronique et en informatique. 

Vila Restal (Michael Keating) : voleur expert, expert serrurier et prestidigitateur.

Jenna Stanis (Sally Knyvette) : pilote expérimentée.

Cally (Jan Chappell) : combattante extraterrestre télépathe de la planète Auron. 

Dayna Mellanby (Josette Simon) : fille de l’ancien dissident Hal Mellanby. Experte en technologie d’armement. 

Del Tarrant (Steven Pacey) : pilote expert qui s’est entraîné avec la Fédération avant de commencer des activités illégales.

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Le vaisseau Liberator

Vaisseau extraterrestre abandonné aux environs de Cygnus Alpha, le Liberator sera récupéré et aménagé par Roj Blake et ses compagnons de fortune afin de lutter contre la Fédération terrienne corrompue.

Équipé d’un puissant armement, d’un champ de protection et d’ordinateurs de combat, le Liberator est entièrement contrôlé par un ordinateur répondant au nom de Zen. Les membres d’équipage utilisent la téléportation lorsqu’ils doivent se rendre sur une planète car le vaisseau est incapable de se poser.

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Le Liberator est équipé de trois puissants canons à neutron et de missiles. Son système de sécurité est assuré télépathiquement et l’antimatière lui assure l’énergie nécessaire pour se mouvoir dans l’espace. En outre, le vaisseau est capable de s’autoréparer.

Le Liberator dispose de hangars, de capsules de secours et d’une fortune estimée à 300 millions de crédits de la Fédération.

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L’épisode pilote de BLAKE’S 7

Découvrez l’épisode pilote de la série BLAKE’S 7 en cliquant sur l’image ci-dessous.

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

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UNE FLOPÉE DE BANDES-ANNONCES !

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Voici une flopée de bandes-annonces en provenance de la Comic-Con de San Diego ! Qu’il s’agisse du cinéma comme de la télévision, les prochains mois s’annoncent formidables avec le retour de STAR TREK : DISCOVERY, THE CLONE WARS, THE ORVILLE, et avec, entre autres, des films comme GODZILLA, KING OF THE MONSTERS ! Régalez-vous !

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CITATION CÉLÈBRE : LE MONDE VERT

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CITATION CÉLÈBRE : LE MONDE VERT dans Citation célèbre 18080208422215263615831596« Obéissant à une loi inéluctable, toutes choses croissaient, se développaient dans le désordre et l’étrangeté. La chaleur, la lumière, l’humidité étaient constantes. Elles l’étaient depuis… personne ne savait depuis combien de temps. « Depuis quand… ? » « Pourquoi… ? » C’étaient là des questions que nul n’avait plus l’idée de poser. Réfléchir n’avait plus de sens. Dans ce monde, un seul problème se posait : croître. C’était le règne du végétal. C’était un monde qui ressemblait à une serre. »

(Le Monde Vert / 1962 / Brian Aldiss)

CITATION CÉLÈBRE : L’HERBE DU TEMPS

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CITATION CÉLÈBRE : L'HERBE DU TEMPS dans Citation célèbre 18082502090515263615862128« Je, moi, l’étincelle d’esprit qui est ma conscience vit dans un endroit qui n’est ni lieu ni temps. La durée objective de mon existence est de cent dix ans, mais de mon propre point de vue conscient je suis immortel – la conscience de ma propre conscience ne peut jamais cesser d’être. Je suis un bébé suis un garçon suis un jeune homme suis un vieillard agonisant entre des draps blancs. Je suis tous ces moi ai toujours été tous ces moi serai toujours tous ces moi dans le lieu où vit mon esprit dans un instant éternel détaché du temps… »

(L’Herbe du Temps / 1970 / Norman Spinrad)

BD : LES UNIVERS DE STEFAN WUL

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BD : LES UNIVERS DE STEFAN WUL dans B.D. 15050108480515263613222884

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Les romans de Stefan Wul aujourd’hui introuvables en librairie pour la plupart, ont heureusement fait l’objet d’adaptations en bandes dessinées grâce aux éditions Comix Buro et Ankama. Publiés dans la belle collection Les Univers de Stefan Wul, on y trouve ainsi Rayons pour Sidar, Niourk, La Peur Géante, Odyssée sous Contrôle, Terminus, Piège sur Zarkass, Retour à 0, Le Temple du Passé, Oms en série et très prochainement (le 28 septembre) L’Orphelin de Perdide. C’est un régal pour les yeux et une jolie réussite à saluer car le résultat est là, avec la participation de nombreux et talentueux dessinateurs qui ont mis en images les œuvres littéraires du grand romancier français de science-fiction.

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« En BD, l’influence de Stefan Wul commence dans les années 1970 pour se poursuivre jusqu’à nos jours. Des « grands anciens » comme Moebius, Mézières ou Druillet aux plus récents, tous se réclament du maître. Druillet lui a emprunté quelques scènes, Mézières ses décors les plus flamboyants, Moebius la liberté d’invention ; tous lui ont rendu hommage, à un moment ou à un autre. » (Laurent Genefort)

Les titres de la collection sont édités dans de grands formats et se déclinent souvent en plusieurs tomes. On rêve de voir un jour toutes ces histoires adaptées en séries télévisées, mais ça c’est une autre histoire…

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

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DAN SIMMONS A DIT…

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L’écrivain de SF Dan Simmons a déclaré au cours de sa conférence, lors des Galaxiales de 1997 : « La sci-fi est en train de tuer la science-fiction. La sci-fi brise notre fenêtre sur l’avenir telle une brique lancée sur un vitrail. »

LES UNIVERS DE STEFAN WUL : L’EXPO EN VIDÉO

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LES UNIVERS DE STEFAN WUL : L'EXPO EN VIDÉO  dans B.D. 15050108480515263613222884

Et pour faire suite à l’article sur la longue série de bandes dessinées Les Univers de Stefan Wul, voici une courte vidéo présentant l’expo consacrée à l’événement, en 2012. On annonce alors au moins 25 albums. Nous n’y sommes pas encore, même si le tome 1 de L’Orphelin de Perdide vient de paraître il y a tout juste quelques jours, mais cela ne saurait tarder vu l’ampleur du projet qui s’avère une belle réussite.

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HORROR OF THE BLOOD MONSTERS (1970)

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HORROR OF THE BLOOD MONSTERS (1970) dans Cinéma 18100605245215263615927271

HORROR OF THE BLOOD MONSTERS

Je vous laisse choisir entre les différents titres d’exploitation de ce film d’Al Adamson, lequel vous conviendra le mieux après visionnage : ASTRO-VAMPIRE, BLOOD CREATURES FROM THE PREHISTORIC PLANET, FLESH CREATURES OF THE RED PLANET, HORROR CREATURES OF THE PREHISTORIC PLANET, SPACE MISSION OF THE PREHISTORIC PLANET, SPACE MISSION TO THE LOST PLANET, THE FLESH CREATURES, VAMPIRE MEN OF THE LOST PLANET… Ouf…

18100605273115263615927272 dans Science-fictionIl se trouve qu’à la fin des années 60, le cinéaste Al Adamson fut l’un des réalisateurs attitrés de l’AIP-TV de James H. Nicholson et Samuel Z. Arkoff pour la petite firme Independent International Pictures qui produisait aussi les films philippins d’Eddie Romero et de Gerardo de León. Des films consommables, vite tournés, vite montés, diffusés tardivement et qui sont désormais culte sous des appellations comme « grindhouse » et dont PLANÈTE TERREUR (2007) de Robert Rodriguez est le plus proche formellement parlant. Des centaines de séries Z ont vu le jour sur l’AIP-TV, produites par l’American International Pictures (originellement créée pour produire des films de drive-in), dont les productions américaines les plus connues étaient les remakes télévisés de Larry Buchanan (MARS NEEDS WOMEN, IN THE YEAR 2889, THE EYE CREATURES, ZONTAR THE THING FROM VENUS, CURSE OF THE SWAMP THING). Moins connue, la Crown International Pictures a aussi produit quelques classiques du Z pour l’AIP-TV dont THE BEAST OF YUCCA FLATS (1961), ORGY OF THE DEAD (1965) d’Ed Wood…et même ZOLTAN, LE CHIEN SANGLANT DE DRACULA (1978) et GALAXINA (1980), ce dernier film réutilisant même des extraits de films de SF diffusés sur l’AIP-TV… mais dans une salle de cinéma isolée sur une planète hostile. D’ailleurs, les films d’horreur des années 80 produits par Roger Corman, et intercalant des passages télévisés de films de SF de l’AIP, sont presque une marque de fabrique commerciale.

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Pour ce qui est de HORROR OF THE BLOOD MONSTERS, il fonctionne comme les autres films d’Adamson de cette période (DRACULA VS FRANKENSTEIN, BRAIN OF BLOOD, BLOOD OF GHASTLY HORROR) : le vieux John Carradine encore auréolé de ses anciennes gloires cinématographiques sert de bouche-trou à des scénarios décousus, comme le faisait autrefois Bela Lugosi. Et un patchwork de stock-shots de navets de l’AIP servent de remplissage coloré en violences diverses. Et HORROR OF THE BLOOD MONSTERS y va des effets colorés justement, en utilisant des filtres verts, jaunes ou rouges, trois couleurs qui me donnent l’impression, au vu de la folie visuelle et sonore de ce film, qu’Al Adamson ne fumait pas que du tabac de Virginie…

18100605350015263615927275Évidemment, l’utilisation de ce type de filtres (très démodée en 1970, mais bon…) est une référence directe à l’atmosphère rougeoyante de THE ANGRY RED PLANET (1959) d’Ib Melchior.

L’intrigue : Une vague d’attaques sanglantes par des suceurs de sang balaye la terre, incitant l’envoi d’une expédition terrienne vers la planète d’origine des assaillants. Les choses se compliquent lorsque ce mystérieux astéroïde dévoile un monde cauchemardesque peuplé de dinosaures, d’hommes-serpents, d’hommes-homards, de singes ailés et de tribus d’hommes des cavernes…

En plus de THE ANGRY RED PLANET, les autres références évidentes d’HORROR OF THE BLOOD MONSTERS sont à chercher du côté de THE LOST CONTINENT (1951), WORLD WITHOUT END (1956), LA PORTE DU FUTUR (1964), LA PLANÈTE DES VAMPIRES (1965), VOYAGE TO THE PREHISTORIC PLANET (1965), THE ASTRO-ZOMBIE (1968) et j’en passe, tellement les références et les stock-shots s’entremêlent sans cesse, entre la scène de combat entre deux varans géants qu’on retrouve dans plein de films de SF, comme si les laboratoires de l’AIP ne possédaient que ces images-là avec des varans. Et ce mélange incroyable et confus entre scènes de films préhistoriques et de westerns avec des combats d’indiens, entre lesquelles des acteurs affublés 18100605332515263615927274de peaux de bêtes et de dents de vampires en plastique apparaissent ça et là comme pour semer la pagaille dans un film déjà bien bordélique. L’ensemble étant coloré avec les couleurs filtrés citées plus haut, HORROR OF THE BLOOD MONSTERS offre une impression globale de continuité, mais dans une joyeuse zizanie.

Au final, le film d’Al Adamson se laisse regarder comme un film d’action de science-fiction, sans jamais vraiment lasser. Mais gare aux migraines, puisque pour simuler l’intérieur d’un vaisseau spatial hyper-sophistiqué, le monteur du film ne n’est pas embarrassé de soucis de vérité quant au confort des passagers : la bande-son est comme une assourdissante et interminable pétarade de sons électroniques.

En gros, si tu voulais te faire un trip sous LSD, mais sans prendre de LSD , alors regarde HORROR OF THE BLOOD MONSTERS.

- Trapard -

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DRIVE-IN : CINQ SURVIVANTS (1951)

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DRIVE-IN : CINQ SURVIVANTS (1951) dans Cinéma bis 13051809153815263611200263

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CINQ SURVIVANTS (Five)
Année : 1951

Réalisateur : Arch Oboler
Scénario : Arch Oboler
Production : Columbia Pictures
Musique : Henry Russell
Pays : États-Unis
Durée : 93 min
Interprètes : William Philipps, Susan Douglas Rubes, James Anderson, Charles Lampkin, Earl Lee…

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CINQ SURVIVANTS est sûrement l’un des tout premiers films post-apocalyptiques, si ce n’est le premier. Je crois que ce film d’Arch Oboler pouvait encore être classé en 1951 dans la rubrique des « Films Noirs » de séries B, les thèmes inhérents aux débuts de la Guerre Froide commençant à peine à dénaturer le genre vers la science-fiction. On y retrouve en tout cas beaucoup de thèmes chers au Film Noir : les violences intérieures, la drogue, la jeunesse, le viol…

L’intrigue : Après une catastrophe nucléaire, cinq survivants, 4 blancs et un noir, trouvent refuge dans une maison abandonnée : une femme enceinte, un guide de l’Empire State Building, un caissier de la banque de Santa Barbara, un employé de la même banque et un explorateur. Des tensions se forment dans le groupe, certains prônent un retour à la terre et à l’agriculture quand d’autres souhaitent vivre du pillage des restes de l’humanité…

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En plus d’être un socle pour beaucoup de futurs films post-apocalyptiques, CINQ SURVIVANTS semblent aussi avoir influencé pas mal de classiques. Le début du film d’Oboler avec le personnage féminin terrorisé qui, une fois arrivé dans le chalet, alterne entre mutisme et hystérie, ressemble beaucoup aux péripéties de Barbara (« Ils viennent te chercher, Barbara ! ») au début de NIGHT OF THE LIVING DEAD (1968) de Romero. Et même le début de  TARGET EARTH (1954), où l’on voit une jeune femme errer seule dans une ville dévastée jusqu’au moment où elle croise un homme agité qu’elle prend instantanément pour un violeur. Puis concernant ce fameux groupe de survivants constitué d’une seule femme et d’un seul afro-américain, cela ramène évidemment à THE LAST WOAN ON EARTH (1960) de Roger Corman, et à la thématique de LE MONDE, LA CHAIR ET LE DIABLE (1959) avec Harry Belafonte, bien qu’il ne soit jamais question de racisme mais plutôt de solidarité face aux différences. Une question alors essentielle pour Hollywood face aux nouvelles propagandes soviétiques.

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Mais le vrai thème du film ce sont finalement les vieilles valeurs américaines d’après la Crise monétaire : faut-il patiemment repartir à zéro et tout reconstruire ? Ou peut-on céder aux nouvelles facilités des grandes mégapoles en pillant son prochain, même mort ? Les films post-apocalyptiques des années 1970 aux années 2010 ont réglé depuis longtemps ces questions d’éthique. Et entre-temps, Rick Grimes a même appris au père Gabriel Stokes à tuer son prochain zombie dans THE WALKING DEAD.

Mais en 1951, les films américains avaient une portée internationale dans l’après-guerre. Et nos survivants plantent finalement le même drapeau de futurs labeurs aspergés d’huile de coude sur la terre dévastée de CINQ SURVIVANTS que sur la planète Zyra du CHOC DES MONDES (1951, When Worlds Collide) de Rudolph Maté.

- Trapard -

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DRIVE-IN : INDESTRUCTIBLE MAN (1956)

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DRIVE-IN : INDESTRUCTIBLE MAN (1956) dans Cinéma bis 13051809153815263611200263

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INDESTRUCTIBLE MAN
Année : 1956

Réalisateur : Jack Pollexfen
Scénario : Vy Russell, Sue Dwiggins
Production : Jack Pollexfen (C.G.K. Productions / Allied Artists Pictures
Musique : Albert Glasser
Pays : États-Unis
Durée : 72 min
Interprètes : Lon Chanet Jr., Max Showalter, Marian Carr…

Dans la lignée de MAN-MADE MONSTER (1941) aka L’ÉCHAPPÉ DE LA CHAISE ÉLECTRIQUE, de SHOCKER (1989) de Wes Craven, et d’ELECTRIC DRAGON 80 000 VOLTS (2001) de Sogo Ishii… ou comment l’électricité peut arriver à prendre le contrôle d’un corps humain.

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L’intrigue : Charles ‘Butcher’ Benton, un criminel dangereux, est condamné à mort sur la chaise électrique. Après son exécution, son corps est soumis à une expérience scientifique inédite : des chercheurs vont tenter de ramener le psychopathe à la vie à l’aide de courant électrique à haute tension…

INDESTRUCTIBLE MAN réutilisant sa star vedette (Lon Chaney Jr) ressemble presque à un remake de  MAN-MADE MONSTER. Mais derrière l’épopée tragique de cet homme électrique indestructible, s’ajoute une longue intrigue policière chère au « Film noir » très en vogue dans les années 40 (et ce, jusque dans le cinéma d’Ed Wood, mais de manière moins subtile).

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INDESTRUCTIBLE MAN est un film de série B, parfois maladroit, mais prenant de bout en bout. Lon Chaney Jr, déjà vieillissant, était dans cette période des Fifties, un peu dans l’ombre de ses grands succès de la Universal Pictures. Et cela s’en ressent jusque dans son jeu, souvent intense mais peu appliqué, certaines de ses interventions étant à la limite de la caricature ou du nanar.

- Trapard -

LE FILM COMPLET EN V.O. :

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FIRESTORM : L’ÉPISODE PILOTE

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FIRESTORM : L'ÉPISODE PILOTE dans Science-fiction 18102801281115263615966605

Si vous êtes fan des séries télévisées de Gerry Anderson (THUNDERBIRDS, CAPTAIN SCARLET, COSMOS 1999, UFO…), nul doute que ce premier minisode de la web série (série TV ?…) FIRESTORM va vous plaire avec ce retour aux marionnettes et décors à la James Bond !

C’est en 2014 que la société de Gerry Anderson, Anderson Entertainment, a lancé une campagne de financement participatif pour sa nouvelle série intitulée FIRESTORM. Il faut tout de même signaler que FIRESTORM avait déjà fait l’objet d’une série TV de 26 épisodes diffusés en 2003 et réalisés uniquement pour la télévision japonaise (TV Tokyo). Ce fut cependant un échec qui interrompit brutalement le show.

18102801311015263615966607 dans Série TVLe FIRESTORM de 2018, sorte de remake, à moins qu’il ne s’agisse d’un reboot, se base sur les documents originaux de feu Gerry Anderson. L’action se déroule en 2202 et l’on retrouve les personnages principaux de la série de 2003 : Sam Scott, Nagisa Kisaragi et Drew McAllister. L’histoire est la suivante :

Après des années sombres suivies d’une période de paix et de prospérité, l’humanité voit resurgir le spectre du terrorisme sur plusieurs continents. Au départ timide et peu coordonnée, la lutte contre ce fléau qui menace la paix dans le monde se voit bientôt doté d’une organisation conçue spécialement pour l’éradiquer : la Storm Force. Celle-ci lance alors son opération Firestorm avec les moyens technologiques les plus avancés. Son but est d’éliminer le groupe terroriste Black Orchid…

FIRESTORM 2018 est tourné en Ultramarionation, c’est-à-dire que le show utilise à la fois les marionnettes chères aux formidables séries de Gerry Anderson, des décors réels et des effets CGI. Mais attention, plus que tout, les marionnettes dorénavant utilisées sont animés par des techniciens « gommés » par ordinateur au moment du montage de l’épisode. Cela permet quelques mouvements nouveaux, parfois plus fluides et réalistes, notamment lorsque les personnages courent. En outre, il n’y a plus de ficelles visibles ! On retrouve dans l’équipe des effets spéciaux Steve Begg et Bill Pearson, qui ont travaillé sur quelques-uns des derniers James Bond (CASINO ROYAL) et aussi sur la nouvelle série DOCTOR WHO.

Il est temps pour vous de découvrir à présent le passionnant premier minisode (9 min) de FIRESTORM disponible depuis seulement hier sur YouTube ! Un délicieux retour aux sources  !

- Morbius – (morbius501@gmail.com)

Cliquez sur l’image ci-dessous pour voir l’épisode.

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DRIVE-IN : MONSTRES INVISIBLES (1958)

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DRIVE-IN : MONSTRES INVISIBLES (1958) dans Cinéma bis 13051809153815263611200263

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MONSTRES INVISIBLES (Fiend Without a Face)
Année : 1958

Réalisateur : Arthur Crabtree
Scénario : Herbert J. Leder
Production : John Croydon & Richard Gordon (Amalgamated Productions)
Musique : Buxton Orr
Pays : États-Unis
Durée : 77 min
Interprètes : Marshall Thompson, Kynaston Reeves, Michael Balfour…

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MONSTRES INVISIBLES, plus connu sous son titre original FIEND WITHOUT A FACE, est sûrement l’un des meilleurs films de science-fiction horrifique pour drive-in des années 50. Le scénario d’Herbert J. Leder, adapté d’une nouvelle d’Amelia Reynolds Long, tourne autour d’un scientifique azimuté, le docteur Warren, persuadé de pouvoir matérialiser, dans le plus grand secret, ses dons de télékinésie sous une forme physique. Les dons inconscients du professeur Morbius de PLANÈTE INTERDITE (1956) ne sont pas très loin… Mais les radiations émises dans la région par un radar expérimental donnent une forme finalement monstrueuse à la pensée du docteur Warren.

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L’intrigue : Durant les essais d’un radar expérimental dans une base militaire au Manitoba au Canada, des fermiers du voisinage meurent dans d’étranges circonstances. L’autopsie révèle que les cadavres n’ont plus de cerveau ni moelle épinière et, pour toute blessure, un tout petit trou à la base de la nuque. Le major Jeff Cummings va mener une enquête afin de comprendre les raisons de ce phénomène…

Entre cerveaux tentaculaires et les « face-huggers » de la saga ALIEN, mais avec des cervicales étrangleuses en plus, les créatures de MONSTRES INVISIBLES sont particulièrement sympathiques. Sympathiques, mais très craignos tout de même, surtout lorsqu’elles se déplacent en stop-motion ou lorsqu’elles sont invisibles et que leur approche se caractérise par une sorte de long suçotement lugubre mais amusant. Mais en dehors de cet humour involontaire, les passages de suspense et d’angoisse sont particulièrement réussis, surtout pour les scènes nocturnes.

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Le réalisateur du film n’est autre qu’Arthur Crabtree qui fut surtout directeur de la photographie avant de devenir cinéaste. Et pour ce qui nous intéresse sur ce blog, il est le réalisateur du classique grand-guignolesque, CRIMES AU MUSÉE DES HORREUR (1959, Horrors of the Black Museum) avec Michael Gough. MONSTRES INVISIBLES lui est évidemment très inférieur, mais son histoire et ses cerveaux tueurs méritent tout de même le détour.

- Trapard -

LE FILM COMPLET EN V.O. :

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SUPERZAM EL INVENCIBLE (1971)

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SUPERZAM EL INVENCIBLE (1971)

SUPERZAM EL INVENCIBLE (1971) dans Cinéma bis 18110907291215263615987660L’intrigue : Trois extraterrestres atterrissent sur Terre et se lient d’amitié avec un petit berger. À l’aide de pistolets laser, ils font disparaître les humains qu’ils croisent sur leur chemin. Mais, toujours à l’affut, Superzam veille au grain…

À mi-chemin entre Superman et un catcheur mexicain masqué, Superzam est le type-même du super-héros costumé old-school, délivrant de jeunes et jolies femmes ligotées et attachées sur les rails des trains. Il a une super-ouïe et vole littéralement au secours de la veuve et de l’orphelin (de préférence orpheline), pour les sauver… mais seulement après avoir rossé leurs agresseurs. Son torse arrête les balles des revolvers et il tord les armes à feu comme des tiges de caramel mou. Le film de Federico Curiel ne s’embarrasse pas vraiment de logique, ici les héros masqués sont forts, musclés, machos et ont des voix de velours lorsqu’ils poussent la chansonnette.

Entre deux matchs de lucha libre, Superzam survole Mexico à la recherche des gangs de maffiosi armés jusqu’aux manches et avec les visages et les bouches figés sous des bas de nylon trop serrés.

Mentions spéciales pour le costume doré de Superzam, dont la cape se noue au niveau du cou et se termine en cravate, et pour la déco futuriste super ringarde de l’assistant de Superzam qui surveille la ville à l’aide de caméras de surveillance.

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Quand à nos trois extraterrestres, ce sont trois nains en costumes d’astronautes avec des ampoules clignotantes sur le haut des casques. Après quelques quiproquos, ils communiquent avec Superzam à l’aide de la télépathie pour lui demander de l’aide après leur crash accidentel et leur manque d’oxygénation. L’histoire de THE MAN FROM PLANET X (1951) n’est pas loin…

Superzam ou Ssuperzam n’est autre que le catcheur masqué Superzan qui a officié dans une poignée de films fantastiques après celui-ci (EL CASTILLO DE LAS MOMIAS DE GUANAJUATO, SUPERZAM Y EL NINO DEL ESPACIO, LOS VAMPIROS DE COYOACAN, LA MANSION DE LAS 7 MOMIAS…).

- Trapard -

LA BANDE-ANNONCE DU FILM :

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