C’est aujourd’hui, mardi 16 juin, que Syfy France lance sa nouvelle série de science-fiction, à ranger dans le space opera, DARK MATTER. Pour la Nouvelle-Calédonie, il faudra attendre demain mercredi 17 juin, 20h45, pour découvrir l’épisode pilote d’une histoire qui pourrait s’avérer intéressante si elle est bien menée…
« Lorsque les membres de l’équipage d’un vaisseau spatial abandonné se réveillent après un sommeil forcé, sans aucun souvenir ni de leur identité ni de leur présence à bord, ils doivent alors s’associer et travailler ensemble pour survivre et faire face aux menaces environnantes, aux vengeances, trahisons et secrets cachés. » (allocine.fr)
Certes, voilà un sujet qui nous rappelle en particulier la très bonne série STARGATE UNIVERSE. Et ce n’est sans doute pas un hasard puisque le site Syfy nous précise que les créateurs de DARK MATTER sont Joseph Mallozzi et Paul Mullie, c’est-à-dire respectivement le producteur exécutif et le scénariste de STARGATE UNIVERSE (mais aussi de STARGATE SG1 et STARGATE ATLANTIS) ! On comprend mieux.
Le huis-clos, qui est loin d’être un exercice facile on s’en doute, peut être un sujet passionnant s’il est bien pensé, bien écrit et bien dirigé. Mais si c’est le contraire, il peut entraîner un profond ennui et le désintérêt total du téléspectateur. Aujourd’hui où les séries télévisées meurent les unes après les autres au bout d’une saison, voire même de quelques épisodes, Syfy prend un pari risqué, d’autant plus que les acteurs de DARK MATTER ne sont pas connus. Peut-on compter sur leur charisme ? Pas si sûr…
Espérons que DARK MATTER nous fera rencontrer quelques mondes étranges et aussi, bien sûr, quelques aliens ! Est-ce trop demander ? Oui, peut-être, pour une série de SF produite à une époque où l’on préfère s’attarder sur de longs dialogues, beaucoup de flash-back (vous allez voir, on y aura certainement droit !) et surtout pas de planètes extraterrestres et encore moins leurs habitants ! Défaitiste le Morbius ? Non, non, seulement réaliste. Avec forcément sa part de petit Français râleur.
En attendant, Yom, notre Altaïrien qui a vu en avance le premier épisode de DARK MATTER, nous confie que si les personnages sont plutôt du genre stéréotypés, l’épisode pilote s’avère sympa. Bon. On va donc suivre ça de près, du moins au début.
- Morbius -