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JURASSIC WORLD ET DINOSAURES ALTAÏRIENS

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Les dinos sont de retour, et ils comptent bien tenter leur chance pour nous reprendre cette terre qui était à l’origine la leur ! JURASSIC WORLD, l’un des films événement de cette année, sort cette semaine sur les grands écrans du monde entier, y compris en Nouvelle-Calédonie. Avec ses dinosaures modifiés génétiquement, cette suite qui s’inscrit dans la saga JURASSIC PARK risque de nous offrir des séquences fortes et particulièrement impressionnantes au vu des extraits présents dans les bandes-annonces. Alors laissons les dinos et les pop-corn envahir Altaïr IV pour notre plus grand plaisir !

JURASSIC WORLD ET DINOSAURES ALTAÏRIENS dans Cinéma 15060906585415263613344139

Dinomania et effets spéciaux numériques

15060907042315263613344140 dans Science-fictionJe ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne j’ai toujours été fasciné par les dinosaures. Passionné depuis mon plus jeune âge par ces créatures géantes, je crois que je le suis davantage encore aujourd’hui, et ce pour de multiples raisons. D’abord parce qu’en vieillissant je comprends mieux leur histoire et l’histoire de la Terre, choses qui ne sont pas toujours évidentes pour un enfant. Ensuite parce que nous disposons, aujourd’hui, d’une foule incroyable d’informations à leur sujet en raison des immenses progrès de la science, en particulier de la paléontologie. Les livres, les reportages, les sites internet et les films sur les dinosaures abondent. Nos dinos possèdent même leurs magazines !

Mais je crois réellement que, plus que tout, c’est bien le film de Steven Spielberg, JURASSIC PARK, sorti en 1993, qui a ravivé la flamme des passionnés et déclenché la dinomania que l’on connaît encore en 2015. Fini les gros lézards et autres reptiles vivants filmés pour VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE (1959) ou LE MONDE PERDU (1960), fini les comédiens déguisés en dinos-patauds comme dans L’ÎLE INCONNUE (1948) ou LE SIXIÈME CONTINENT (1975), fini les merveilleux effets spéciaux en stop motion (image par image) d’UN MILLION D’ANNÉES AVANT J.C. (1966), de LA VALLÉE 15060907064515263613344141DE GWANGI (1969) ou de QUAND LES DINOSAURES DOMINAIENT LE MONDE (1970). Quand JURASSIC PARK est arrivé sur les écrans, les yeux des spectateurs se sont écarquillés, les paléontologues professionnels en ont pleuré de joie tandis que la grande histoire des effets spéciaux au cinéma entrait dans une nouvelle ère : jamais encore les dinosaures n’avaient paru aussi vrais, aussi convaincants ! De la texture de la peau en passant par les articulations et les muscles, tout paraissait littéralement crédible ! On y découvrait, émerveillé, un T-Rex plus vrai que nature, des Brachiosaures, des Vélociraptors, des Gallimimus, un Tricératops…

Si STAR WARS avait révolutionné les effets spéciaux en 1977, JURASSIC PARK marquait d’une pierre blanche 1993 avec le début de l’utilisation des images de synthèse à forte dose. D’autres avaient bien essayé avant lui, mais seulement pour quelques petites séquences (STAR TREK II et son moment Genesis, par exemple). Le seul qui s’y était vraiment risqué (mais en trichant parfois tout de même) était alors TRON (1982). Désormais, à partir de JURASSIC PARK, les ordinateurs créeraient pour nous des visions incroyables et d’un réalisme saisissant. George Lucas en sera tellement convaincu qu’il offrira un lifting à sa saga STAR WARS : les ordinateurs retravailleront certaines 15060907091815263613344142scènes, gommant ainsi tel ou tel défaut, rajoutant tel ou tel décor, telle ou telle créature, jusqu’à des séquences entièrement nouvelles… Trahison ! crieront certains. Nécessaire ! oseront d’autres. Peu importe. Laissons de côté ce débat qui dure depuis des années, de même que celui sur l’aspect « néfaste » du numérique…

La télévision marchera alors sur les traces de son grand pote le cinoche en nous offrant cette superbe série de documentaires : SUR LA TERRE DES DINOSAURES (Walking with Dinosaurs, 1999), produite par la BBC (et dont deux épisodes furent réalisés en Nouvelle-Calédonie !). Ses magnifiques effets spéciaux équivalents quasiment à ceux de JURASSIC PARK nous permettront de côtoyer la vie de ces reptiles géants durant les trois périodes de leur histoire : Crétacé, Jurassique et Trias. Tourné comme un véritable documentaire, avec une voix off décrivant leurs us et coutumes basés sur les travaux des spécialistes, nous assisterons à leur vie de tous les jours, de leur chasse à leur instinct de survie, de leur reproduction à leur défécation (si, si !), jusqu’à leur terrible extinction provoquée par l’impact d’un gigantesque astéroïde. SUR LA TERRE DES DINOSAURES obtiendra un joli succès et recevra plusieurs récompenses.

15060907184315263613344147Ensuite, Hollywood se paiera du dino à toutes les sauces et à tous les budgets. Ce seront des dizaines de films où nous les retrouverons en vedette grâce à des effets spéciaux numériques pas toujours très réussis réalisés pour de petites ou grandes productions. Et bien sûr la saga JURASSIC PARK se poursuivra au cinéma avec ses deux suites, LE MONDE PERDU (1997) et JURASSIC PARK III (2001).

Les dinosaures furent les maîtres de la Terre durant 160 millions d’années. S’ils n’avaient pas disparu, je ne serais sans doute pas en train d’écrire ces lignes… ou alors le ferais-je peut-être sous la forme d’un « dinosauroïde » décrit par certains scientifiques, sorte de croisement entre un reptile et un humanoïde, résultat de la lente évolution d’une espèce appelée Troodon, l’un des dinosaures les plus intelligents de son époque. Mais dans ce cas, de quoi pourrais-je bien parler à l’instant sur ce blog ?…

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JURASSIC PARK, là où tout a commencé…

15060907421415263613344163En 1993, je me souviens qu’à l’occasion de la sortie prochaine de JURASSIC PARK le Sci-Fi Club avait organisé une journée spéciale dinos, avec un programme où toutes les sections de l’association proposaient diverses activités pour célébrer l’événement.

Je me souviens également des critiques négatives, nombreuses, que recueillait alors le film de Spielberg à travers la presse française. Même notre ministre de la culture de l’époque y était allé de sa petite réflexion nauséabonde sur les films américains à gros budget, les fameux blockbusters, affirmant que sur les deux heures du film seules quelques petites minutes étaient à sauver, nous rappelant la sagesse de l’exception culturelle française, celle encroûtée dans ses acquis et incapable de se renouveler, la même qui condamne sans cesse le pur divertissement au profit de productions sclérosées, au chauvinisme exacerbé.

Heureusement, cela n’a pas empêché JURASSIC PARK, adaptation du roman de Michael Crichton, d’obtenir un joli succès en France, et pas seulement auprès des enfants amateurs de gros lézards antédiluviens ! L’histoire :

« John Parker Hammond, le PDG de la puissante compagnie InGen, parvient à donner vie à des dinosaures grâce au clonage et décide de les utiliser dans le cadre d’un parc d’attractions qu’il compte ouvrir sur une île au large du Costa Rica. Avant l’ouverture, il fait visiter le parc à un groupe d’experts pour obtenir leur aval. Pendant la visite, une tempête éclate et un informaticien corrompu par une entreprise rivale en profite pour couper les systèmes de sécurité afin de voler des embryons de dinosaures. En l’absence de tout système de sécurité pendant plusieurs heures, les dinosaures s’échappent sans mal, mais le cauchemar des visiteurs ne fait que commencer… » (Wikipédia)

Rappelez-vous, la bande-annonce de JURASSIC PARK :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Dans les rôles principaux nous trouvions alors Sam Neill, Jeff Goldblum, Laura Dern, Richard Attenborough (récemment décédé), et l’on pouvait y apercevoir un Samuel L. Jackson à ses débuts. La musique, à la fois grandiose et majestueuse, était signée John Williams, compositeur attitré des films de Spielberg.

Souvenez-vous, le thème de JURASSIC PARK :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Lorsque la cassette vidéo du film parut en vente, je l’achetais aussitôt. J’en ai profité, alors à mes débuts d’instituteur, pour la projeter, lors d’un après-midi récréatif, devant les élèves de l’école primaire  où j’enseignais. Je ne m’attendais pas à traumatiser la moitié de la salle, et à faire pleurer nombre de gamins, lors de la scène mémorable de l’attaque du T-Rex contre la voiture des enfants ! D’un réalisme saisissant, je comprends aujourd’hui combien ce genre de séquence peut avoir un impact sur un très jeune public…

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JURASSIC PARK et ses suites

Vu l’ampleur du succès du film à travers le monde, JURASSIC PARK ne pouvait qu’obtenir une suite. Ce fut donc, en 1997, LE MONDE PERDU : JURASSIC PARK, clin d’œil au titre du roman d’Arthur Conan Doyle, classique de la littérature fantastique, déjà adapté au cinéma, à sa façon, en 1925. Steven Spielberg revenait aux commandes du film dont le scénario était basé sur le roman éponyme de Michael Crichton. L’histoire :

« Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l’informer de son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes espèces. Ce sont des descendants des animaux clonés en laboratoire. D’abord réticent, Ian se décide à rejoindre le docteur quand il apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique. Il ignore qu’une autre expédition qui n’a pas les mêmes buts est également en route. » (allocine.fr)

Rappelez-vous, la bande-annonce de LE MONDE PERDU : JURASSIC PARK :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

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Puis, LE MONDE PERDU : JURASSIC PARK devenant à son tour un joli succès, il y eut un JURASSIC PARK III en 2001. Cette fois, le film était confié à Joe Johnston (CHÉRIE, J’AI RÉTRÉCI LES GOSSES, JUMANJI…). On y retrouvait Sam Neill dans l’un des rôles principaux et, pour une fois, le film n’était pas une adaptation d’un roman de Crichton. L’histoire :

« Quatre ans ont passé depuis l’incident de San Diego qui provoqua la faillite de la société InGen. Les dinosaures de John Hammond vivent désormais en totale liberté sur Isla Sorna. Le paléontologue Alan Grant, rescapé du Jurassic Park, fait la connaissance d’un couple de milliardaires qui lui proposent de financer ses recherches contre un survol de l’île. D’abord réticent, Grant finit par accepter et prend les airs avec son jeune assistant, Billy Brennan. Mais le paléontologue ne tarde pas à découvrir que le couple a menti, et qu’ils ont l’intention de se poser sur Sorna afin d’y rechercher Erik, leur fils de 12 ans disparu quelques semaines plus tôt. L’expédition tourne vite au cauchemar avec la première attaque d’un grand prédateur : Spinosaurus. Le groupe rejoint précipitamment l’avion mais, manquant l’envol, l’appareil s’écrase au cœur de la jungle, laissant son équipage au milieu des dinosaures… » (Wikipédia)

Souvenez-vous, la bande-annonce de JURASSIC PARK III :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Même si ces deux suites furent intéressantes et non dénuées de scènes impressionnantes (la chasse aux dinos avec des véhicules se faufilant entre les pattes de Diplodocus affolés dans le 2, l’attaque du Spinosaure dans le 3), elles n’atteignirent jamais le niveau du premier film. Et malheureusement, mais c’est une constante de la franchise, y compris pour JURASSIC WORLD, les gamins sont omniprésents… Les financiers hollywoodiens savent quel public raffole le plus des dinosaures… en dehors de certains adultes comme moi…

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JURASSIC WORLD, ze big return !

JURASSIC WORLD est donc le quatrième film de la franchise. Réalisé par Colin Trevorrow (réalisateur de courts-métrages, téléfilms et documentaires…), il propose l’histoire suivante :

« Avec le rachat de la société de biotechnologie InGen, le jeune milliardaire Simon Masrani a rendu possible le rêve de John Hammond : l’ouverture d’un gigantesque parc d’attractions centré sur le clonage et l’exposition de dinosaures vivants à partir de leur ADN fossilisé dans de lʼambre.

Plus de dix ans après l’ouverture de Jurassic World, le « plus grand parc à thèmes jamais construit dans l’histoire humaine », les scientifiques aux ordres de Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) tentent de trouver une nouvelle attraction pour captiver les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour par bateau depuis le Costa Rica. Deux spécimens d’une nouvelle espèce de dinosaure façonnée par la main de l’Homme, Indominus Rex, voient ainsi le jour.

Mais après avoir tué son binôme, l’un de ces monstres s’échappe et sème la terreur dans le parc. Une gigantesque traque est alors donnée par Vic Hoskins (Vincent D’Onofrio), responsable de la sécurité. Au même moment, Zach (Nick Robinson) et Gray (Ty Simpkins), les neveux de Claire envoyés sur l’île pendant le divorce de leurs parents, bénéficient d’un pass pour profiter de toutes les attractions, mais se retrouvent sur la route du dangereux dinosaure. Les espoirs de mettre fin à la menace reptilienne se portent alors sur Owen Grady (Chris Pratt), dompteur d’un groupe de Vélociraptors. » (Wikipédia)

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Chris Pratt, héros fort sympathique du space opera LES GARDIENS DE LA GALAXIE, s’avère l’un des personnages principaux de cette suite en compagnie de Bryce Dallas Howard (LE VILLAGE, LA JEUNE FILLE DE L’EAU, SPIDERMAN 3, TERMINATOR RENAISSANCE…) et de notre Omar Sy national de plus en plus prisé à Hollywood !

Tous ceux qui ont vu les différentes bandes-annonces du film s’accordent pour dire que JURASSIC WORLD risque de relever la sauce à un niveau très pimenté : action au maximum, scènes chocs, super-dinos pas gentils du tout avec de nouveaux venus comme le terrible Mosasaure, effets spéciaux et décors à couper le souffle, le tout flanqué d’une musique de Michael Giacchino (les STAR TREK de JJ Abrams) que l’on espère inspirée, ce qui n’est pas toujours le cas pour nos musiciens actuels. Pour résumer, JURASSIC WORLD se veut un blockbuster bourré d’adrénaline, un formidable divertissement dans la lignée des précédents films de la franchise, mais boosté comme jamais tout en se payant la 3D !

Regardez l’impressionnante dernière bande-annonce de JURASSIC WORLD:

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Et cette featurette sur le tournage du film :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Verdict cette semaine avec, c’est fort possible, un démarrage en trombe au Box Office US.

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Des dinos sur Altaïr IV !

Pour finir, survolons Altaïr IV à la recherche d’articles ayant déjà présentés nos amis les dinosaures à travers les films ou la littérature fantastique et de science-fiction.

15060701572615263613338242Mandragore, des Feuillets d’Hypnos du Sci-Fi Club, vous raconte une petite histoire des dinosaures dans la littérature avec des auteurs comme Arthur Conan Doyle (Le Monde Perdu), Edgar Rice Burroughs (Tarzan dans la Préhistoire), mais aussi Robert Silverberg, Ray Bradbury et d’autres dans Les dinosaures dans la littérature de science-fiction et de fantastique.

Si vous aimez les dinos version old fashion, aventurez-vous sur LE SIXIÈME CONTINENT où un sous-marin allemand découvre par hasard, en pleine Première Guerre mondiale, un continent figé à l’ère préhistorique. De même, LE CONTINENT OUBLIÉ, suite directe du SIXIÈME CONTINENT, vous offre son lot de dinosaures en compagnie d’une belle sauvageonne. Ça ne vous suffit pas ? Vous souhaitez explorer d’autres mondes sauvages ? Montez alors en hélicoptère pour rejoindre L’OASIS DES TEMPÊTES où se cache un univers où l’homme n’a jamais mis les pieds, cependant méfiez-vous des plantes carnivores ! Vous pouvez aussi goûter aux plaisirs de L’ÎLE INCONNUE, une île peuplée de dinos caoutchouteux… pas loin sans doute de celle de LOST CONTINENT où la faune est semblable. Ah ! Et puis n’oubliez pas notre TEENAGE CAVEMAN

15060908072615263613344180Le Mexique vous attend à la recherche d’une mystérieuse bête aperçue dans les environs, c’est THE BEAST OF HOLLOW MOUNTAINMais des dinos, on en trouve aussi sur d’autres planètes. Parfaitement ! Alors quittons notre monde pour nous rendre sur la planète Nova dans le film KING DINOSAUR. Rien à voir avec TERRA NOVA, piètre série télévisée de SF produite par Spielberg et sur laquelle nous ne reviendrons pas.

Des dinos du bis, Trapard vous en présente aussi quelques spécimens dans Jurassic bis où se mêlent d’horribles créatures au milieu de braves guerrières pas si farouches que ça…

Enfin, terminons sur une note d’espoir : peut-être qu’un vrai dinosaure vit encore à notre époque, sur le continent africain… Je sais, c’est peu probable. Mais les peuplades d’Afrique parlent souvent du fameux Mokele-mbembe, un cryptide qui a même inspiré le film BABY à Walt Disney. Pour l’instant on n’a rien trouvé. Mais qui sait, un jour peut-être ?…

- Morbius -

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